Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !

Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !
JOUR DE DISTRIBUTION DES NOUVEAUX UNIFORMES À L'ÉCOLE DE NABAKISHALAY À SONATIKARI SUR L'ÎLE KULTALI - WEST BENGAL - INDIA - MARS 2024

mardi 23 novembre 2010

CELA SE PASSAIT À FIN MARS DERNIER

CHÈRES AMIES, CHERS AMIS,

Avec Marie d'Ecoles de la Terre, je me trouvais au printemps dernier à Sonatikari, un village de l'île Kultali, dans les Sunderbans de l'Ouest Bengale indien. Nous nous rendions, par bateau, sur cette petite île isolée dans le but de finaliser notre décision d'ouvrir une école et un dispensaire pour les enfants et les parents de la région.



Sur la route nous amenant au terrain où nous allions construire l'école, Marie fut agréablement arrêtée par deux futures élèves et une maman de Sonatikari . Elle lui témoignèrent de leur bonheur de la rencontrer et manifestèrent par un collier de fleurs ce sentiment que Marie semble recevoir comme un partage.



Le rêve s'est réalisé pour plus de 300 enfants de l'île Kultali qui aujourd'hui fréquentent les "écoles de la terre". L'école qui s'appelle "Naba Kishmalay" fut inaugurée le 15 août dernier; vous trouverez dans notre blog du 16 août 2010 quelques photos illustrant cet événement sans précédent pour les habitants de la petite île. Quant aux deux clichés ci-dessous, ils sont tout à fait récents; Nando, le responsable d'Ecoles de la Terre, me les a envoyées le 18 novembre dernier.



Sur le grand terrain qui nous fut offert par un généreux habitant de Sonatikari, et où se trouve l'école, nous travaillons déjà la terre. La première récolte de riz est pour bientôt; nous exploitons également un étang pour la pisciculture.



Avec mes pensées les plus cordiales et ma profonde reconnaissance pour l'intérêt et le soutien que vous réservez à Ecoles de la Terre.



Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE

lundi 22 novembre 2010

UN OCÉAN D'ENFANTS

CHÈRES ET CHERS QUI LISEZ CE MESSAGE,

Une mer de douleurs, de supplices, de tortures et de tourments, un océan d’afflictions, de désespoirs, d’épreuves et de désolation débordent du calice qui aujourd’hui enferme, en l’an 2010, toutes les souffrances des enfants du monde, des plus démunis aux plus déshérités.



Cet océan, comme ce calice, contient le sacrifice de ces enfants oubliés, abandonnés, bafoués sur une terre qui compte ses morts de la misère, par millions. Ces enfants sacrifiés sont exposés sur l’autel du malheur du monde. Ils dégagent cette savoureuse odeur des « Enfants Fleurs » qui ont poussé sauvagement sur les rives polluées par l’ignorance, l’hypocrisie et l’égoïsme des hommes, davantage préoccupés par le pouvoir et l’argent que par le bien-être des enfants de la terre.



Une nuit froide glace l’esprit du poète inconnu qui s’agenouille au petit matin, ce moment du jour qui l'invite au recueillement, l'interpelle sur le sens de la naissance. Il rencontre des enfants au coin d’une rue et joue avec eux sans se poser la question du pourquoi il est là; parce simplement, les enfants souhaitaient jouer avec lui !



« Les enfants, ces chers humanistes, ces réthoriciens, ces petits qui demeurent tels à ce moment trop court dans la vie lorsqu’ils raisonnent comme eux-mêmes, des enfants ; lorsqu’ils parlent sans souci d’être autre chose que ce qu’ils sont !



Larmes de joie, larmes de douleur dans les manifestations de niaiserie sentimentale des pères et des mères qui découvrent dans les élucubrations de leurs enfants un spectacle qui peut au besoin leur fournir une distraction. »



Les aimer pour jouer, les aimer pour grandir avec eux, car au fond de nous-mêmes nous savons qu’il nous reste une part d’eux-mêmes ! Et comment se fait-il que les enfants, par milliers, meurent de faim chaque jour sur notre planète Terre ?



Le contenu de ce Blog s'inspire, en partie, de l'ouvrage d'Henri Gremion, "l’Enfant et la Vie, Librairie Bloud & Gay, Paris, 1953"

Avec toute mon affection,



Martial d'ECOLES DE LA TERRE