Nous avons a eu la chance de rencontrer et faire la connaissance du Dr. PRADIP HAR, co-fondateur de l’organisation « CreditWatch » que nous avons le plaisir de vous présenter dans ce Blog du 30 juillet. Ce trust est spécialisé dans l’élaboration et la mise en œuvre de projets de « Micro Finance » à l’intention des populations nécessiteuses ; nous avons décidé de collaborer afin de bénéficier de sa compétence sur le terrain pour sur pied un programme spécifique pour « Ecoles de la Terre ».
PRESENTATION DE « CREDITWATCH INDIA »
« CREDITWATCH INDIA » est une organisation à but non lucratif créée à Calcutta, en Inde, en décembre 1999 avec comme but fondamental d’améliorer l'accès au crédit en faveur des plus pauvres. L'esprit de l'organisation CreditWatch est pertinent, judicieux et approprié à toutes les nations du monde en développement. Sa vision première est de prendre en compte la capacité du « crédit » dans l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres, la possibilité d’engendrer la réalisation de leur potentiel économique latent.
Website : www.creditwatchindia.net (pour consulter le site, voir le lien "Les websites de nos amis" en colonne gauche de ce blog)
Contribuer à créer de petites entreprises pour les plus pauvres, intégrer une planification financière cohérente par l’octroi de crédit, ainsi que garantir des mécanismes de contrôle adéquats dans le suivi des prêts, tels sont les principaux objectifs de l’organisation CreditWatch. Elle assure l’évaluation des projets, la mise en œuvre des programmes, la formation des collaborateurs, le suivi de gestion des dossiers, l’analyse de qualité du « marché », le développement et l’application des logiciels de gestion, l’étude de recherche de fonds et l’expertise des institutions partenaires en matière financière.
LA POSITION DE CREDITWATCH EN MATIÈRE DE « CREDIT DE DEVELOPPEMENT »
Plus d'un milliard de personnes dans le monde vivent dans des ménages dont le revenu journalier par habitant est inférieur à 1 dollar. La lutte contre la pauvreté est clairement l'objectif économique le plus pressant au niveau mondial. Depuis plus d'un demi-siècle, les gouvernements nationaux et des organisations supra nationales – telles que la Banque mondiale et/ou le Programme de développement des Nations Unies – ont dirigé leurs efforts à cette fin avec, cependant, des résultats plutôt mitigés. La lutte contre la pauvreté demeure un champ d’actions très difficile à cerner, à aborder.
Il ya plusieurs raisons qui expliquent ce succès trop réduit dans la lutte contre la pauvreté. Tout d’abord, et c’est un point important, il y a une insuffisance notoire de communication entre les décideurs et les bénéficiaires de ces projets de lutte. D’autre part, l’approche de développement, qui mettrait les bénéficiaires dans le siège du conducteur, croyant en l'idée du soutien économique plutôt qu’à celle de la charité, afin d'encourager l'auto-assistance parmi les pauvres, n’est pas suffisamment mise en avant.
Les activités de « Micro-Finance », à savoir donner aux pauvres un meilleur accès au crédit financier, sont l’élément important, voire décisif, d'une telle entreprise. L’accessibilité au crédit se révèle être une pierre d'achoppement dans les pays émergents. Il est pourtant certain que l'amélioration de l'accès au crédit pour tous les agents de production, et les ménages en particulier, revêt une importance primordiale. Cependant, avec la tendance mondiale d’une économie de marché libre, ces activités ne sont pas en ligne avec le grand marché, même si elles ont rencontré quelques succès spectaculaire dans quelques pays dont la Bolivie, le Bangladesh et l'Indonésie par exemple.
Les initiatives de CreditWatch en matière de « Micro Finance » ont été conçues en réponse à la situation en Inde. Toutefois, nous sommes certains qu’elles ont un attrait universel et invitent tous les groupes intéressés, les partisans et les organisations concernées par le développement, à prendre des initiatives similaires, en recourant aux technologies de l'information au profit des plus pauvres.
INITIATIVES URBAINES ET SEMI URBAINES SELON CREDITWATCH
Si l'Inde des villes continue à se développer comme cela a été prédit par les démographes, aux alentours de 2025 le nombre de pauvres en zones urbaines se chiffrera probablement à plus de 200 millions de personnes, soit environ un tiers du potentiel des 600 millions que comptera la population urbaine en Inde. Le « Micro crédit » dans les zones urbaines nécessite une approche tout à fait spécifique dans sa conception et dans son contenu, du fait que la « pauvreté urbaine » est beaucoup plus complexe que la « pauvreté rurale ».
Quelles sont la portée du revenu dans le cadre de la pauvreté urbaine ? Quelle est l'importance de la gestion de trésorerie dans les ménages urbains pauvres? Quel est le cycle de vie des pauvres en zone urbaine ? Quel peut être l’intérêt et/ou la contrainte pour des entreprises qui ont besoin de citadins pauvres pour participer à la consommation ? Comment les dispositifs de « Micro-crédit » peuvent être utiles à la création de biens et de services ; dans la création d'actifs pour les pauvres? Quelle devrait être la méthode appropriée pour motiver les pauvres en milieu urbain à travers le « Micro-crédit » ? Quelles sont les compétences essentielles et les outils que le personnel des ONG doit posséder ?
Les conseils et les cours de formation de CreditWatch visent à aider les ONG à trouver les réponses à ces questions et à leur permettre de créer une feuille de route en la matière.
LE PROGRAMME « MICRO CREDIT » D’ECOLES DE LA TERRE
Nous avons à quelques reprises déjà présenté dans ce Blog notre Programme « Micro Finance » élaboré et mis en œuvre avec la collaboration de la société « CreditWatch » de Calcutta.
Dans le but de donner une impulsion dans l’accroissement de nos revenus en faveur des écoles, nous avons décidé d’adopter une politique d’investissement supplémentaire impliquant une approche autre que celle dite « de la charité ». Par cette nouvelle démarche, plus commerciale dans sa gestion, les besoins initiaux des fonds investis dans le « Programme » seront directement assurés et financés par "Ecoles de la Terre" pour nos trois « Projets », à Bodhgaya au Bihar, à Raidighi dans l’Ouest Bengale et à Jaisalmer dans le Rajasthan. Ce « Programme », dit commercial, est pour l’instant basé en zones urbaine et semi urbaine, zones près desquelles "Ecoles de la Terre" soutient et gère ses écoles. Avec nos fonds investis, nous pourrons diminuer nos charges de fonctionnement grâce à des projets de « Micro Crédit » financés par des sources extérieures provenant non seulement d’Europe, mais encore, dans un deuxième temps, d’Asie, et d’Inde en particulier.
Pour chacun des 3 Projet, un financement initial de 500'000 (cinq cent mille) roupies a déjà été investi et financé par « Ecoles de la Terre ». Ces montants sont remboursables sur une période de 10 mois (40 semaines). Ainsi plus de 300 ménages – familles – ont déjà bénéficié de cette première tranche de prêts. Une deuxième tranche de crédits a déjà été octroyée à Jaisalmer et le sera bientôt à Raidighi, puis à Bodhgaya. Ce processus vise donc à soutenir de plus en plus de femmes dans les zones urbaines proches de nos lieux d’intervention.
"Ecoles de la Terre" peut dorénavant assurer, pour chacun des 3 Projets, les financements supplémentaires fixés d’un commun accord entre « CreditWatch » et « Ecoles de la Terre ». Lors des prochaines phases de financement, les nouveaux crédits pourront être également octroyés, en fractions de capital pour chaque Projet, par d’autres sources de financement – telles que des banques, des Instituts de financement en micro crédit, des fondations, etc… C’est avec CreditWatch que nous poursuivrons le développement de ce nouveau programme qui vise a atteindre l’indépendance d’Ecoles de la Terre en matière d’exploitation des écoles et des autres centres.
Un site internet mentionnant le développement – online – de toutes nos opérations de « Micro Finance » sera très bientôt mis en lien sur notre propre site interne et sur notre Blog « Ecoles de la Terre ». Il s’intitule « Ecoles De La Terre Micro Credit in India » ; il est géré et contrôlé par la Société CréditWatch. Il donne toutes les informations relatives à la méthodologie, au matériel de gestion, au calendrier, à l’état des comptes, à l’évolution des volumes d’opérations réalisées et publie des albums photos et vidéos illustrant les différentes activités de nos 3 Projets.
UNE CONCLUSION À CE BLOG
Si notre objectif est de combattre le syndrome de la dépendance de la société dans laquelle vivent les enfants que nous soutenons, alors il nous faut bien attaquer le problème de front, à savoir les conditions socio-économiques dans lesquelles évolue cette population. Et là s’insère de plein pied notre programme. Le bénéfice de celui-ci, attribué à « Ecoles de la Terre Welfare Society » sera, de fait et de droit, affecté en totalité à ses programmes d’éducation et de santé. Cela revient à dire que notre programme de « Micro Crédit » n’est pas issu de notre seul constat sur la misère des enfants, mais également de la nécessité de créer aussi bien des structures éducatives que de contribuer à instituer un contexte socio-économique susceptible d’améliorer les conditions de vie des enfants et de leurs familles.
Nous vous remercions sincèrement pour l’intérêt que vous portez à « Ecoles de la Terre ». Avec nos plus cordiales pensées.
Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE
ll n'y a rien qui puisse mieux legitimer, pour le developpement d'une societe, que l'engagement et l'investissement dans l'education de ses enfants ! Il n'y a rien qui puisse mieux justifier, pour une bonne comprehension entre les cultures, une plus grande fraternite sur la terre, que d'offrir aux enfants la possibilite de se rencontrer, afin qu'ils echangent sur leur mode de vie, leur facon de voir le monde et d'imaginer le futur ! “ECOLES DE LA TERRE”
Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !
vendredi 30 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
LA CONSTRUCTION DE L’ÉCOLE DE SONATIKARI SUR L’ÎLE KULTALI
CHERES AMIES, CHERS AMIS,
Dans notre Blog du 15 mars dernier, nous vous narrions nos visites des îles Sunderbans et la découverte d’une nouvelle d’entre elles, l’île de Kultali ; cette dernière se situe non loin de l’île de Purba Jatta, où nous organisons et gérons une école pour plus environ 300 enfants de cette région depuis le printemps 2007.
Dans ce même Blog, ainsi que dans celui du 17 mars, nous faisions le tour de nos établissements scolaires dans les îles Sunderbans. Si vous souhaitez refaire avec nous un petit circuit « Ecoles de la Terre » à travers cette merveilleuse région, pauvre et laissée pour compte, alors n’hésitez pas ! Là, dans le blog du 15 mars, nous vous proposons une trentaine de photos représentant les écoles de Purba Jatta et de Kultali (village de Sonatikari) et, dans le blog du 17 mars, vous verrez une vingtaine de photos illustrant l’école de Srifaltala (village de Raidighi) et celle de Ganga Sagar.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous transmettre des images représentant la construction de notre toute dernière école, celle de Sonatikari, sur l’île Kultali. En plus du bâtiment d’école qui accueillera environ 300 enfants, nous construisons également un dispensaire pour les enfants et les familles de l’île.
Grâce au soutien (donation de terres) d’un généreux propriétaire foncier vivant sur l’île, qui nous a déjà offert le terrain pour l’école, nous envisageons, dans un deuxième temps, d’ouvrir notre deuxième ferme pédagogique, après celle du Bihar qui fonctionne déjà à l’heure actuelle.
Nous espérons que vous vivez un bel été. Nous vous adressons notre plus cordial message. Prenez bien soin de Vous ! A tout bientôt !
Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE
(Toutes les photos ci-dessus représentent la construction de l’école de Sonatikari sur l’île des Sunderbans – île Kultali)
vendredi 16 juillet 2010
QUELQUES NOUVELLES DE LA « FAMILLE SHERARAM » DE BELDAR – DÉSERT DU THAR – RAJASTHAN – INDE
BIEN CHER(E)S VOUS TOUTES ET TOUS,
Nous espérons que vous passez un agréable été, à votre domicile, entre ombre et soleil, ou alors sur votre îlot de détente, abandonné(e)s par la magie du divertissement enchanteur des vacances.
Le 16 février dernier, nous vous vous parlions de la famille « Sheraram », du village de Beldar, dans le désert du Thar, au Rajasthan, dont les enfants fréquentent notre école de « Vidya Sagar ». Pour en savoir davantage, nous vous invitons à relire ou à découvrir notre blog du 16.02.2010 dans lequel nous vous narrions la détresse de cette famille, suite au décès du père dans un accident mortel de la circulation, sur une route du désert. A gauche de ce texte, tout en début de colonne, dans la rubrique "ARCHIVES BLOGS", vous trouvez tous nos blogs publiés au cours de ces 3 dernières années.
Seule avec ses 7 enfants, Kunta la mère vit depuis lors un véritable calvaire, ballotée entre affliction, dénuement et désespérance. Ainsi donc après notre visite, avions-nous décidé de venir en aide à cette famille. Dans le blog, évoqué ci-dessus, nous vous écrivions ceci :
« Abhishek Vyas et moi-même avons répertorié les besoins de la famille “Sheraram”; nous avons tout d’abord tenu compte du soutien que les autres parents et les amis du village devaient également apporter. Il en résulte que, nous, Ecoles de la Terre, assurerons la nourriture de base de la famille : “Riz – Farine de chapati – Dal – Légumes – Epices et Huile” ! Au prix budgété de 2’000 roupies indiennes par mois, cela représente un montant de l’ordre de 24’000 roupies pour l’année; soit, au cours de “42,00”, le montant proche des 570 francs suisses. ». Pour information, Abhishek Vyas est le responsable de notre branche « Ecoles de la Terre » pour le Rajasthan. Il est également le président de notre société humanitaire « Ecoles de la Terre Welfare Society », à l’échelon national.
Et bien aujourd’hui, nous jubilons de pouvoir vous informer, que nous avons effectivement démarré notre soutien dès le mois de février dernier et que nous le poursuivons à l’heure actuelle. Grâce à cela, la famille, sous la houlette de Kunta, la maman, a pu se réorganiser favorablement dans son quotidien. Les enfants poursuivent leur éducation à notre école de « Vidya Sagar ». Nous nous réjouissons de visiter à nouveau « Kunta » et ses enfants lors de notre prochain séjour en Inde.
Bien Chères, bien Chers, nous vous remercions pour votre bienveillance et votre attention ; nous vous souhaitons le meilleur tout au long de cette saison ; tenez-vous bien à l’abri de la canicule lorsque l’indicateur de chaleur vire « au rouge » ! Avec notre amitié et notre plus cordial message.
Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE ASSOCIATION - GENEVA - SWITZERLAND
Nous espérons que vous passez un agréable été, à votre domicile, entre ombre et soleil, ou alors sur votre îlot de détente, abandonné(e)s par la magie du divertissement enchanteur des vacances.
Le 16 février dernier, nous vous vous parlions de la famille « Sheraram », du village de Beldar, dans le désert du Thar, au Rajasthan, dont les enfants fréquentent notre école de « Vidya Sagar ». Pour en savoir davantage, nous vous invitons à relire ou à découvrir notre blog du 16.02.2010 dans lequel nous vous narrions la détresse de cette famille, suite au décès du père dans un accident mortel de la circulation, sur une route du désert. A gauche de ce texte, tout en début de colonne, dans la rubrique "ARCHIVES BLOGS", vous trouvez tous nos blogs publiés au cours de ces 3 dernières années.
Seule avec ses 7 enfants, Kunta la mère vit depuis lors un véritable calvaire, ballotée entre affliction, dénuement et désespérance. Ainsi donc après notre visite, avions-nous décidé de venir en aide à cette famille. Dans le blog, évoqué ci-dessus, nous vous écrivions ceci :
« Abhishek Vyas et moi-même avons répertorié les besoins de la famille “Sheraram”; nous avons tout d’abord tenu compte du soutien que les autres parents et les amis du village devaient également apporter. Il en résulte que, nous, Ecoles de la Terre, assurerons la nourriture de base de la famille : “Riz – Farine de chapati – Dal – Légumes – Epices et Huile” ! Au prix budgété de 2’000 roupies indiennes par mois, cela représente un montant de l’ordre de 24’000 roupies pour l’année; soit, au cours de “42,00”, le montant proche des 570 francs suisses. ». Pour information, Abhishek Vyas est le responsable de notre branche « Ecoles de la Terre » pour le Rajasthan. Il est également le président de notre société humanitaire « Ecoles de la Terre Welfare Society », à l’échelon national.
Et bien aujourd’hui, nous jubilons de pouvoir vous informer, que nous avons effectivement démarré notre soutien dès le mois de février dernier et que nous le poursuivons à l’heure actuelle. Grâce à cela, la famille, sous la houlette de Kunta, la maman, a pu se réorganiser favorablement dans son quotidien. Les enfants poursuivent leur éducation à notre école de « Vidya Sagar ». Nous nous réjouissons de visiter à nouveau « Kunta » et ses enfants lors de notre prochain séjour en Inde.
Bien Chères, bien Chers, nous vous remercions pour votre bienveillance et votre attention ; nous vous souhaitons le meilleur tout au long de cette saison ; tenez-vous bien à l’abri de la canicule lorsque l’indicateur de chaleur vire « au rouge » ! Avec notre amitié et notre plus cordial message.
Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE ASSOCIATION - GENEVA - SWITZERLAND
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