Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !

Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !
JOUR DE DISTRIBUTION DES NOUVEAUX UNIFORMES À L'ÉCOLE DE NABAKISHALAY À SONATIKARI SUR L'ÎLE KULTALI - WEST BENGAL - INDIA - MARS 2024

vendredi 30 avril 2010

ECOLES DE LA TERRE OU LA MAISON DU BONHEUR ! UNE AUTRE PRÉSENTION !



EMOUVANT SALUT À VOUS TOUTES ET TOUS !



Bonjour Chères Amies, Chers Amis, Chères Marraines, Chers Parrains, Chers sponsors d’Ecoles de la Terre ! Bonjour aussi à Vous qui nous apercevez pour la première fois ! Soyez toutes et tous les « bienvenus » dans notre « petite organisation du bonheur » ! Nous sommes une association de Genève, en Suisse, fondée en 1998 ; nous luttons contre l’analphabétisme qui accable nombre de communautés indiennes très pauvres, et souvent miséreuses. Jusqu’à ce jour, nous avons créé 10 écoles de bidonville, 15 établissements scolaires ruraux, 4 centre d’apprentissage, 2 dispensaires de campagne ; mais encore, 3 unités de micro-finance et 3 entreprises sociales, toutes destinées à financer et soutenir des familles déshéritées, dans des activités génératrices de revenus. Nous déployons tous ces programmes dans les Etats fédérés indiens du Bengale, du Bihar, du Rajasthan et dans le Territoire de Delhi.

VIVE L’ECOLE, L’APPRENTISSAGE ET LA SANTE !



Nous avons, dès nos débuts, en 1998, développé des actions de scolarisation et de santé à Calcutta et dans les îles Sunderbans du Bengale, par l’ouverture d’écoles préparatoires, de programmes de « Follow up » dans les bidonvilles et d’écoles de villages dans les campagnes des Sunderbans. Un programme de suivi médical pour tous les élèves a été mis en place dans toutes les écoles. Nous avons poursuivi ailleurs ces mêmes activités. Dès l’an 2000, nous nous sommes déplacés dans l’Etat du Bihar où écoles de villages, centres d’apprentissage et un dispensaire ont été construits. Nos activités se sont étendues, dès 2006 au Rajasthan et à Delhi. L’éducation représente le moteur principal de notre action. 6000 élèves et apprenti(e)s fréquentent à ce jour « Ecoles de la Terre ».

NOTRE STATUT ET LE POUVOIR INDIEN !



Nous avons fondé notre structure « Ecoles de la Terre Welfare Society » sur le territoire indien afin d’être reconnus officiellement et ainsi de mieux développer nos programmes de soutien, avec des objectifs précis pour tout le monde. En Suisse nous sommes une association constituée selon le code civil. En Inde, nous sommes une société humanitaire qui porte le même nom et qui est enregistrée légalement au département fédéral de l’Intérieur. Au bénéfice de l’autorisation de recevoir des fonds de l’étranger, nous travaillons de façon règlementaire et remettons chaque année, au service gouvernemental compétent, un audit comptable pour toutes les opérations effectuées sur le territoire indien. Ce statut nous est indispensable pour assurer la pérennité de l’ensemble de nos projets en place.

LE SYNDROME DE LA DÉPENDANCE !



Notre objectif est d’atteindre l’autofinancement de nos structures d’éducation. Nous voulons contribuer au rétablissement de bonnes conditions économiques pour les familles. Nous avons mis en route deux projets susceptibles de générer des ressources pour financer le fonctionnement des écoles et des autres centres, et pour améliorer le niveau de vie des populations. Le premier projet, appelé « Micro Finance », consiste en l’octroi de crédits aux femmes qui sont destinés à créer des micro entreprises. Le deuxième, appelé « Projet Entreprises », concerne la création de nos propres activités économiques. Nos premières fermes agricoles et notre premier drugstore en sont les premiers exemples et contribuent, avec « Micro Finance », à atteindre l’objectif de l’autosuffisance.

LES FONDS GAGNANTS



Avec « Ecoles de la Terre », nous voulons inflexiblement poursuivre nos activités de soutien à l’école, à l’apprentissage et à la santé dans un total esprit d’autosubsistance ! Grâce à l’utilisation de vos “donations et de vos parrainages gagnants”, plutôt qu’à la dépenses de « charges perdues », nous honorerons le proverbe essentiel qui dit : “apprenons à pêcher plutôt qu’à donner du poisson” !



Avec nos sentiments cordiaux et émus.

Martial Salamolard pour

ECOLES DE LA TERRE ASSOCIATION
11, rue de la Fontenette
CH-1227 CAROUGE GENEVE
Tél. 0041 79 735 0633

mardi 27 avril 2010

PRESENTATION « ECOLES DE LA TERRE » PRINTEMPS 2010



POINT 1 PRÉAMBULE

Nous avons le plaisir de rédiger le présent rapport dont les buts majeurs sont d’exposer le parcours de l’association Ecoles de la Terre, de citer ses principales étapes de développement, de présenter l’évolution de ses différents programmes et de faire ressortir les caractéristiques décisives de ses objectifs.

Après un premier long séjour en Inde, d’octobre 1997 à juin 1998, ladite association fut fondée à Versoix, Genève, le 18 août 1998. Son siège est à Carouge depuis le mois de janvier 2000.

Jusqu’à ce jour, Ecoles de la Terre travaille exclusivement en Inde et apporte son aide aux enfants déshérités des bidonvilles de Calcutta, de Delhi, de Jaisalmer et des campagnes des Etats du Bihar, de l’Ouest Bengale et du Rajasthan.

Depuis la première heure, l’association consacre l’intégralité des parrainages et des donations aux fonctionnement et développement des différents programmes – écoles, centres d’apprentissage, dispensaires, camps de santé, etc. – qu’elle déploie en Inde.



POINT 2 PRESENTATION D’ECOLES DE LA TERRE

Actifs en Inde depuis 1998 avec « Ecoles de la Terre Association », nous avons tout d’abord développé des actions de scolarisation et de santé à Calcutta et aux îles Sunderbans. Jusqu’à l’année 2000, c’est essentiellement en collaboration avec des organisations locales de Calcutta (Children Rights Development Service, ONG bengalie à Calcutta – Swayambhar Nari, ONG nationale à Calcutta) que nous avons mis en place, puis élargis les programmes appropriés suivants :

1. Ecoles préparatoires en zone bidonville pour les enfants non encore scolarisés et invités à entamer leur éducation.

2. Follow up programmes pour les élèves inscrits par nos soins dans les différentes écoles officielles de Calcutta.

3. Ecoles de villages des îles Sunderbans, dans l’Ouest Bengale.

4. Programme médical pour tous les élèves de nos écoles de bidonvilles et de villages, à Calcutta et en campagne bengalie.

Dans ce contexte, nous avons d’une part, contribué à rénover et développer les cinq écoles existantes dans l’Ouest Bengale (trois écoles en bidonvilles de Calcutta et deux écoles de villages dans les îles Sunderbans) et d’autre part, construit de nouveaux établissements scolaires, à savoir six écoles de bidonville à Calcutta et trois écoles rurales pour des villages de la campagne bengalie et des îles Sunderbans.

Au cours de l’année 2000, et suite à nos précédentes et nombreuses visites dans l’Etat du Bihar, au nord ouest du Bengale, nous avons décidé de lancer une action de scolarisation pour les enfants d’une quinzaine de petits villages situés dans le district de Gaya. N’ayant pas rencontré d’organisations locales travaillant dans cette zone, nous avons décidé de fonder l’organisation « Ecoles de la Terre » en Inde. C’est ainsi qu’est née notre propre structure qui allait, dans les dix années suivantes, s’étendre dans d’autres Etats fédérés du subcontinent.

Nous avons, et cela jusqu’en 2007, poursuivi notre soutien aux deux organisations bengalies citées en note ci-dessous, trouvé et obtenu de nouvelles sources de financement nécessaires à leur fonctionnement, afin qu’elles puissent voler de leurs propres ailes.

Durant cette même période, l’organisation « Ecoles de la Terre » prit forme, grâce à l’ouverture, sous sa propre bannière, de nouvelles écoles, au Bengale, au Bihar, au Rajasthan et au développement de nouveaux programmes. D’autre part, nous avons mis l’accent et produit un gros effort pour mettre en place une structure juridique « Ecoles de la Terre » à l’échelon national. Le 31 mars 2007, après une longue procédure administrative, « Ecoles de la Terre Welfare Society » vit le jour et fut inscrite dans le registre des « Sociétés » du gouvernement central indien à New Delhi (nous donnons des détails sur cette inscription, ci-après dans le point 3, Ecoles de la Terre Welfare Society – paragraphe 1 « pourquoi cette nouvelle structure ? »).

Auparavant, soit de 2000 à 2007, le fonctionnement d’Ecoles de la Terre s’opéra à l’échelon des Etats fédérés de l’Inde, soit les Etats de l’Ouest Bengale, du Bihar, du Rajasthan et du Territoire de Delhi, Etats et Territoire où nous avions obtenu l’autorisation d’ouvrir de nouvelles écoles. L'Inde est une fédération, subdivisée en 28 États et 7 territoires qui sont eux-mêmes subdivisés en districts. Vous avez bien compris que c’est pour optimiser notre fonctionnement et rationnaliser nos activités, tant administratives qu’opérationnelles, que nous avons opté pour l’entité « Ecoles de la Terre » au niveau national.

Durant cette période que nous pouvons qualifier de transitoire (soit de l’an 2000 à 2007, le temps qui s’est écoulé avant de devenir « Ecoles de la Terre » à l’échelle nationale), nous avons construit de nombreuses écoles, démarré nos premiers centres d’apprentissage, développé notre structure d’encadrement médical, préparé de nouveaux projets, élaboré les fondements de la future société « Ecoles de la Terre Welfare Society ». Pour illustrer cette palette d’activités, nous mentionnons ci-dessous les réalisations accomplies au Bihar, au Bengale et au Rajasthan, les 3 principaux Etats indiens où « Ecoles de la Terre » déploie ses actions.

1. Dans l’Etat du Bihar, précisément dans le district de Gaya, nous avons bâti quatre écoles. Camijuli School et Sujata School en 2002, Jolibigha School en 2004, Nilamati School en 2005 ; tous ces établissements se situent en zone rurale. D’autres part, trois centres d’apprentissage pour jeunes filles ont été ouverts durant cette même période ; à Camijuli en 2003, à Sujata en 2004 ; à Jolibigha en 2005.

2. Dans l’Etat du Bengale, aux îles Sunderbans, nous avons construit trois écoles. Ganga Sagar School en 2005, Srifaltala School et Purba Jatta School en 2007. En outre, nous avons mis en place, en 2007, deux programmes de Follow up pour des enfants de Srifaltala et de Purba Jatta qui poursuivent leurs études supérieures à l’école publique.

3. Dans l’Etat du Rajasthan, exactement dans le district de Jaisalmer, nous avons érigé trois écoles. Satyadev School en 2005, en périphérie de la ville de Jaisalmer ; et les écoles de Nanufuji et de Vidyasagar, toutes deux construites en plein désert du Thar, au cours de l’année 2006. Nous comptons également un programme de Follow up à Jaisalmer que nous gérons dans les bâtiments de Satyadev School.

Vous avez pu observer que depuis l’année 2001, nous avons développé nos activités, essentiellement en zone rurale. Dans ces régions où nous nous trouvions, c’est en effet dans les campagnes que les besoins nous ont paru les plus manifestes ; et c’est également dans ce genre de contrées que la présence et l’assistance d’autres organisations de soutien font le plus cruellement défaut.



POINT 3 ECOLES DE LA TERRE WELFARE SOCIETY

C’était une ferme volonté de notre part, que de fonder notre propre structure « Ecoles de la Terre », de former de nouvelles équipes, afin de développer de nouveaux programmes de soutien avec des objectifs bien précis que nous nous plaisons à vous présenter ci-après (nos nouveaux programmes qui visent l’autonomie). En effet, après nos premières années consacrées essentiellement aux programmes scolaire et médical, nous comptions certes poursuivre intensivement sur cette voie, mais en tenant compte d’impérieux projets de développements socio-économiques, essentiels à la continuité et à la durabilité de notre action en faveur des enfants et de leur environnement immédiat.

C’est également à partir du printemps 2007 que nous avons commencé à organiser, périodiquement et régulièrement, les « national meetings » d’Ecoles de la Terre Welfare Society (le national meeting ou le governing body représente l’assemblée des responsables des différentes branches, soit l’équivalent d’un conseil d’administration pour Ecoles de la Terre Welfare Society). Les responsables de nos quatre branches – pour les Etats fédérés du Bihar, de l’Ouest Bengale, du Rajasthan et du Territoire de Delhi – ont le statut de « Membre » de la société et remplissent, au surplus et en conséquence, les fonctions directrices de « Présidence », de « Secrétariat Général » et de Trésorerie.

1. Pourquoi cette nouvelle structure ?

Ecoles de la Terre Welfare Society a son siège à Delhi et est enregistrée sous le « Society Registration Act, 1860 » auprès du département fédéral de l’Intérieur – Ministry of Home Affairs. D’autre part, la société bénéficie également de la « Prior Permission to receive Foreign Contribuation of the Foreign Regulation Act 1976 », autorisation de recevoir des fonds de l’étranger. Cette contexture juridique nous est essentielle pour plusieurs raisons.

• Alors que les ONG tendent à se multiplier en Inde, comme un peu partout ailleurs, cette inscription officielle auprès des autorités compétentes permet à « Ecoles de la Terre » de se positionner correctement dans une sorte de « label authentifié des sociétés civiles à caractère humanitaire ». Il est important que les organisations non gouvernementales soient soumises aux règles et règlementations générales en vigueur dans l’Etat, le pays, où elles travaillent. Des contrôles adéquats et adaptés, exercés par le gouvernement central et par ceux des Etats et des Territoires, sont assurément nécessaires, afin d’éviter que ne se généralisent les fraudes et les abus.

• Ce nouveau statut favorise notre collaboration avec toutes les instances gouvernementales pour ce qui touche la coopération et le développement, en tenant compte de nos connaissances et de nos compétences en matière de projets liés à nos activités de soutien et d’assistance. D’autre part, il nous permettra de légitimer nos requêtes de partenariat et de collaboration ainsi que de justifier nos futures demandes de subvention.

• Du fait de nos activités, réparties sur le vaste territoire indien – nos écoles les plus éloignées sont distantes de plus de deux mille cinq cents kilomètres –, nous pourrons travailler de manière plus cohérente, dans un cadre commun et stable, tout en tenant compte des particularités, des coutumes et des traditions de chaque Etat fédéré.

• Enfin, et dans la lignée du critère précédent, et pour annoncer le point suivant, cette nouvelle structure nous permet d’organiser, d’aménager, de systématiser et de rationnaliser nous nouveaux programmes qui visent la bonne continuité et la pérennité de nos projets ; ce plan de durabilité est la conséquence de notre objectif initial et primordial qui vise à atteindre l’autofinancement pour nos programmes de scolarisation, d’apprentissage et de santé.

2. Nos nouveaux projets qui visent l’autonomie !

Nous venons d’évoquer que notre premier objectif, dans le lancement et l’exécution de nos programmes, est d’atteindre l’autofinancement pour les familles et leurs enfants ; cette ferme aspiration vise avant tout à éviter, aux populations que nous soutenons, l’affligeant syndrome de la dépendance.

De plus, les récentes et circonstancielles difficultés, rencontrées dans l’économie mondiale, se répercutent naturellement dans les engagements financiers en faveur des projets de type humanitaire. Si cette période peut être considérée comme délicate en matière d’investissements dans ce domaine, il n’en demeure pas moins qu’elle représente pour nous une opportunité d’explorer d’autres alternatives de financement en faveur de « projets à caractère caritatif ».

C’est sur quoi nous travaillons maintenant. A ce jour, 2 nouveaux types projets ont déjà été lancés par « Ecoles de la Terre Welfare Society » dans le but de générer des ressources à même de financer le fonctionnement de nos programmes de scolarisation, d’apprentissage et de santé. Nous vous les présentons ci-après.

• Le Projet « Micro Finance »

Dans le but de donner une impulsion dans l’accroissement de nos revenus, ou en d’autres termes, pour mieux financer le fonctionnement des écoles et des centres, nous avons décidé d’adopter une politique de financement autre que celle dite « de charité ».

Notre nouvelle approche est la suivante ; si nous souhaitons promouvoir à plus long terme l’éducation des enfants les plus démunis, nous devons également participer à l’accroissement des revenus de leurs familles, afin qu’elles puissent améliorer leur propre niveau de vie et ainsi participer plus activement à l’éducation de leurs enfants. Nous avons démarré notre programme « Micro Finance » qui consiste en l’octroi de prêts aux mères habitant les zones urbaines et semi urbaines dans lesquelles nous travaillons. D’une part, nous visons l’amélioration des conditions socio-économiques des familles à travers le soutien à la création de petites entreprises (l’agriculture, l’élevage, les services, l’artisanat, la petite manufacture, les transports, les marchés, etc…).
D’autre part, les bénéfices (intérêts) de ces opérations de crédit sont destinés à financer les charges de fonctionnement de nos unités scolaires et médicales. Ce tout nouveau programme est mis en route depuis l’automne 2009 et connaît, depuis son lancement, un total succès.

Avec la collaboration d’un institut indien basé à Calcutta (il s’agit de la société de Micro Finance Services « Crédit Watch », basée à Calcutta, Ouest Bengale – Website : www.creditwatchindia.net), et afin de bénéficier de compétences en Inde même, pour la formation de nos équipes et le suivi de nos opérations, nous avons, à ce jour, accordé un volume de prêts se chiffrant à 1 million et 250 mille roupies indiennes. 250 mères de famille bénéficient de notre soutien grâce à ce nouveau programme mis en place dans le district de Jaisalmer, au Rajasthan, ainsi que dans les îles Sunderbans, dans l’Ouest Bengale. Le calendrier des remboursements, dicté dans les « lignes directrices » du projet est, pour l’heure, respecté à 100%.

Pour ces deux prochaines années, soit d’aujourd’hui à juin 2012, nous souhaitons planifier un volume d’activités de l’ordre de 10 millions de roupies indiennes ; ce qui représente le financement d’un prêt de 5 mille roupies pour 2000 femmes. Sans tenir compte des « recapitalisations » en cours de prêts, un tel volume représente, pour Ecoles de la Terre Welfare Society, un gain – recette annuelle – de 1 million et 560 mille roupies.

• Le Projet « Entreprises »

Ce second projet, de conception récente, vise comme le précédent à produire des ressources propres à financer les dépenses de fonctionnement des écoles et des autres programmes – apprentissage, santé & hygiène. Il s’inscrit donc, lui aussi, dans le cadre de notre assistance aux bénéficiaires d’Ecoles de la Terre Welfare Society, à savoir les enfants (programmes scolaire et apprentissage), les parents (micro finance et planning familial) et les patients (programme médical et dispensaires). Il recouvre à ce jour 2 types d’activités que nous vous présentons ci-dessous.

Les fermes pédagogiques. Né de notre préoccupation d’offrir aux jeunes des campagnes, principalement à nos élèves, mais pas exclusivement, des perspectives de formation dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la vente de produits agricoles sur les marchés locaux, ce tout nouveau programme voit le jour, en cette année 2010, dans le district de Gaya, au Bihar, et sur l’île de Kultali, dans les Sunderbans, Ouest Bengale. Notre ferme du Bihar fonctionne depuis le mois de janvier dernier ; les premiers groupes d’élèves bénéficieront d’ateliers de formation à la ferme au cours de la présente année scolaire – avril 2010 à mars 2011. Celle de Kultali débutera dès la fin de la prochaine mousson.

Nous attribuerons l’intégralité des profits de ce programme d’entreprise au financement des charges de fonctionnement des écoles et des autres centres – ateliers apprentissage et unités de santé. Pour l’heure, nous n’avons pas encore de chiffres clairement estimés dans notre budget de recettes. Les premières ventes de produits, pour ce qui concerne notre ferme du Bihar, s’opèrent en ce moment même. Celles de la ferme des îles Sunderbans sont programmées à l’automne prochain.

Le « Medical Store & dispensaire ». A l’initiative de notre équipe en place à Jaisalmer, nous venons d’ouvrir, en mars dernier, ce que nous appelons une « antenne médicale permanente » en faveur des habitants de plusieurs quartiers pauvres – bidonvilles – proches de la ville de Jaisalmer ; ceux-ci ont pour nom « Bhoota, Geeta, Garfoorbatha », où, dans ce dernier, nous avons également, en 2008, ouvert une nouvelle école. Au bénéfice d’une autorisation gouvernementale depuis son ouverture, nous y garantissons la distribution des produits pharmaceutiques et autres articles paramédicaux ; d’autre part, un médecin attaché à notre dispensaire prodigue les premiers soins aux habitants de ces quartiers.

Même si nous pratiquons des prix inférieurs à ceux appliqués dans les autres magasins de ce type, en ville de Jaisalmer, le but étant d’offrir des prestations moins onéreuses aux habitants de ces quartiers, nous avons budgété pour cette année 2010 un bénéfice net de 100'000 roupies – CHF 2'500,00 – qui sera affecté au budget de fonctionnement de nos écoles du district de Jaisalmer.

• Notes sur le lancement et les perspectives en relation à ces nouveaux projets.

Nous insistons, singulièrement depuis la création d’Ecoles de la Terre Welfare Society, au printemps 2007, sur la nécessité absolue de créer les fondements visant à lui offrir les moyens de fonctionner, non pas sur la base des seuls fonds investis par Ecoles de la Terre Association Switzerland, mais également sur sa capacité de créer et développer ses propres ressources.

C’est bien cette perspective d’indépendance qui caractérise nos nouveaux programmes déclenchés en Inde au cours de ces dernières années. Notre volonté commune est donc de développer notre Plan « Micro Finance » et de multiplier nos nouvelles activités de « Projets Entreprises » ; et ceci dans toutes les branches « Ecoles de la Terre » des Etats fédérés du Bihar, de l’Ouest Bengale, du Rajasthan et du Territoire de Delhi.

3. Les dernières réalisations – école, apprentissage et santé – sous l’égide d’Ecoles de la Terre Welfare Society

Si depuis le mois de mai 2007, notre attention et nos efforts ont porté, pour une large part, sur la conception et l’élaboration de notre nouvelle structure, de même que l’implémentation et la mise en route des nouveaux « projets d’autonomie », il n’en demeure pas moins que nous avons poursuivi l’expansion de nos programmes se rapportant aux écoles, centres d’apprentissage et dispensaires. A cet égard, nous répertorions ci-dessous toutes les réalisations opérées, au nom d’Ecoles de la Terre Welfare Society, entre le mois de mai 2007 et aujourd’hui.

1) Mise en service, à l’automne 2007, de notre premier dispensaire rural, dans le complexe de notre école de villages de Camijuli, dans le district de Gaya, dans l’Etat du Bihar.

2) Au cours de l’année 2008, ouverture de deux nouvelles écoles ; l’école de villages « Saraswati » au Bihar, ainsi que l’école « Sunbean » au bidonville de Garfoorbatha, près de Jaisalmer, au Rajasthan.

3) Inauguration, au printemps 2009 de l’école « Muskan », au bidonville de Dilchau Kalan, à New Delhi.

4) En ce mois d’avril 2010, construction d’une nouvelle école rurale, pas encore baptisée, dans le village de Sonatikari, sur l’île de Kultali, dans les Sunderbans, Ouest Bengale ; école, à laquelle également sera annexé un dispensaire.



POINT 4 REMARQUES ET CONCLUSION

Nous sommes heureux d’avoir pu rédiger ce rapport, si peu de temps après notre retour d’Inde ; c’est une bonne façon de battre un fer encore tout chaud. Nous vous remercions infiniment pour l’intérêt que vous portez à « Ecoles de la Terre Association & Ecoles de la Terre Welfare Society ».

Avec nos sincères remerciements pour votre intérêt, toute notre reconnaissance et nos pensées les plus cordiales.



Martial Salamolard
ECOLES DE LA TERRE

samedi 24 avril 2010

L’ECOLE « MUSKAN » À DILCHAU KALAN, UN PETIT BIDONVILLE À NEW DELHI



COUCOU ! UN INTENSE ET JOYEUX BONJOUR DE "DILCHAU KALAN" - UN ACCUEILLANT BIDONVILLE DE NEW DELHI QUE VOICI !



CHÈRES AMIES, CHERS AMIS,



Le 25 mars 2010 fut une merveilleuse journée ; je veux dire par là, surprenante, épatante, presque magique. Avec Marie, nous visitons l’école « Muskan » de ce petit bidonville que je découvrais, au hasard de mes visites à Delhi, au printemps 2008. Ce fut un grand moment de retrouvailles avec les élèves, et nombre de parents venus nous rencontrer pour l’occasion. La fin du mois de mars ponctue l’aboutissement de l’année scolaire en Inde.



Pour ce qui est de Dilchau Kalan, et bien c’est l’issue de notre premier exercice scolaire en faveur de ses enfants ; un exercice, une expérience que nous renouvellerons, bien entendu. Cette première année ne fut pas facile ; vous vous en rendrez compte dans les paragraphes qui suivent.



Pour la petite histoire de l’école « Muskan », bouleversante et admirable au demeurant, je vous invite à relire notre « Blog » du 17 avril 2008. C’est là que je vous raconte les premiers pas, les débuts de notre expérience, l’entame de notre action en faveur des enfants de ce campement de misère : le bidonville de Dilchau Kalan !



J’avais, un peu au hasard de mes pérégrinations autour de la capitale, aperçu une petite communauté d’un millier de personnes vivant dans une sorte de bivouac collectif, constitué de cabanes, de baraques, de cabanons ; bref, de huttes et de tentes améliorées, servant d’habitacles à cette population déshéritée.



Curieux d’apprendre qui donc étaient ces gens rassemblés dans ce bidonville, j’apprenais qu’il s’agissait d’un groupe de réfugiées du Rajasthan, venus, au début des années 80, s’installer dans la capitale indienne dans l’espoir de réduire quelque peu l’indigence qu’ils vivaient dans leur pays à ce moment là. Pour être plus précis, cette communauté avaient dû auparavant, soit au commencement des années 70, quitter le Pakistan à la suite de la partition de l’Inde, un peu après l’indépendance.



Transbahutés, trimballés de places en places, au gré d’opportunités à se trouver un toit et au bon vouloir de propriétaires fonciers à la recherche de suffrages, je rencontrais donc ce millier d’humains déshéritées, démunis de tout, qui vivaient depuis peu à Dilchau Kalan, ce lieu dit au sud de Delhi ! Ce fut donc là que nous décidions d’ouvrir la première petite structure scolaire d’Ecoles de la Terre dans la capitale.



Notre objectif de soutenir les « jeunes pousses » de ce lieu de misère et d’améliorer les conditions de vie de leurs familles est multiple ; nous avons le privilège de vous présenter ci-dessous ses composantes, à savoir les buts volontaires d’Ecoles de la Terre dans cette bouleversante histoire :



(1) Retracer l’histoire exacte vécue par cette population durant ces 50 dernières années ;
(2) Renverser le cours des choses qui ont engendré le triste sort de cette communauté ;
(3) mettre en place, développer et gérer une structure éducative en faveur des enfants de Dilchau Kalan ;
(4) Trouver une solution définitive pour l’habitat de toutes les familles de Dilchau Kalan.



Sur « l’histoire exacte vécue (1) » par ce petit peuple miséreux, et bien nous nous approchons gentiment de la connaissance de ses tenants et ses aboutissants ; notre équipe « Ecoles de la Terre », en place à Delhi et dirigée par Pinky Kharal, est en train de mettre le point final, sur la description du parcours précis de ces gens pauvres et itinérants.



Concernant notre volonté de « renverser le cours des choses (2) », je vous dirai que le chemin est long ; et qu’il passe, avant tout, dans l’aboutissement des deux cibles suivantes, « éducation des enfants » et « logements des familles ».



Au sujet de la « structure éducative en faveur des enfants (3) », nous avons l’immense bonheur de vous dire que notre première année scolaire s’est achevée le 31 mars dernier ; une première année scolaire vécue dans un bâtiment de fortune, une tente au toit en toile de jute et en parois de bambous.



Les enfants sont tellement avides de connaissances ; et puis, ils s’investissent tellement ! Cette expérience, qui avait à l’origine un « objectif de test », s’est avérée concluante à souhaits ; nous la renouvelons et voulons surtout l’officialiser ; nous sommes sur le point de trouver un nouveau bâtiment digne de recevoir, dans de meilleures conditions, les enfants de Dilchau Kalan.



Quant à la « solution à trouver pour un système d’habitat convenable en faveur des familles de Dilchau Kalan (4) », là aussi, la route risque d’être longue, escarpée. Grâce à notre nouvelle structure « Ecoles de la Terre Welfare Society », nous pouvons espérer pouvoir contacte des services du gouvernement de Delhi, dans l’optique d’un heureux dénouement.



Pour conclure nous dirons ceci ; d’une part, un relogement est absolument nécessaire compte tenu de la qualité des maisons (taudis) qu’occupent à ce jour les habitants de ce bidonville ; d’autre part, et dans l’idéal, un nouvel espace de résidence, un nouveau terrain, que nous devons dénicher, afin d’assurer convenablement le relogement de toutes les familles.



J’ai eu beaucoup de plaisir à vous parler de Dilchau Kalan, de notre première expérience de scolarisation, de nos projets pour ce « village bidonville », de nos espoirs partagés. Je vous dis toute mon amitié et je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à « Ecoles de la Terre ».



Martial Salamolard pour
ECOLES DE LA TERRE

mercredi 14 avril 2010

LE POÈME DU 14 AVRIL 2010 EN COUP DE CŒUR !!!

CHÈRES AMIES, CHERS AMIS,
... UN POÈME ECRIT POUR VOUS ... !

SON TITRE : PRINCESSE !



TON SOURIRE, UN JOUR C’EST SÛR, JE LE PLUBLIERAI !
MERCI D’ÈTRE LÀ PRINCESSE DE DILCHAU KALAN !



DE CETTE SI BELLE LUMIÈRE
DANS CES YEUX EN ECLIPSE
JE FAIS DE LA MISÈRE
L’ESPOIR DE TOUS MES RISQUES !



PRINCESSE DES BIDONVILLES
JE M’AGENOUILLE HEUREUX
SUR CET INSTANT D’AVRIL
QUE J’ESPÈRE FRUCTUEUX !



PETIOTE ET ALTESSE DE L’ESPÉRANCE
TU ES DANS LE CONCERT DU TEMPS
TOUT AUTANT MA FILLE QUE SŒUR OU MÈRE
DANS MON CŒUR CHAQUE INSTANT !



PETITE PRINCESSE D’ESPACE DÉSHÉRITÉ
JE CALLIGRAPHIE À TRAVERS CES MOTS
LE BEAU DEMI SOURIRE QUE TU M’AS DONNÉ
UN JOUR DE MARS DANS TON CACHOT !



ESPÉRANCE, CONFIANCE, CROYANCE ET FOI
CE SONT DES MOTS QUE JE BAFOUILLE
EN CE MATIN SI FROID CHEZ TOI
IL N'Y PLUS DE PLACE POUR LA TROUILLE !



JE T’OBSERVE PRINCESSE DU BIDONVILLE
J'ATTENDS MAINTENANT TON SOURIRE
QU'IL VIENNE SUR TON VISAGE MA FILLE
ILLUMINER LES JOURS A VIVRE !



MERCI PRINCESSE !
A TOUT BIENTÔT POUR LE PLEIN SOURIRE !



Martial pour ECOLES DE LA TERRE
le 14 avril 2010, à Carouge, en Suisse, trop loin du bidonville de Dilchau Kalan, mais si proche à la fois !

lundi 5 avril 2010

NOTRE VISITE À L'ONG "ECO-ADVENTREKS & WELFARE SOCIETY" A DEHRADUN DANS L'ETAT DE L'UTTARAKHAND

Manoj BAHADUR et Peteer BAKSHI sont les deux fondateurs de cette organisation originale (E.A.A.W.S) qui vient en aide aux enfants et leurs familles de la région de Dehradun. Grâce à Cinzia SOTTAVIA, une amie de Genève qui se rend chaque année à Dehradun, nous avons eu la chance de pouvoir la visiter lors de notre dernier séjour. Education, alimentation, sante, réhabilitation, apprentissage, aide aux mères sont autant de préoccupations qui ont poussé Manoj et Peteer à développer leurs programmes de soutien en faveur des communautés les plus déshéritées de Dehradun et de ses environs. Dehradun est la capitale provisoire du nouvel Etat indien de l'Uttarakhand (un nom dérivé du sanskrit qui signifie "pays du nord").



Je reprends ici quelques notes de "wikipedia" afin de nous en dire un peu plus sur la géographie de l'Uttarakhand. "L'Uttarakhand (Uttaranchal de 2000 à 2006) est devenu le 27e État de la Union indienne le 9 novembre 2000, suite à une assez courte et pacifique revendication de son peuple au cours des années 1990. L'Uttarakhand est bordé par le Tibet au nord-est, le Népal au sud-est, et il est voisin des États indiens de l'Himachal Pradesh et de l'Uttar Pradesh (dont il s'est d'ailleurs détaché). La capitale provisoire de l'Uttarakhand est Dehradun, qui est aussi la principale ville de l'Etat et qui accueille un terminal ferroviaire.



L'État de l'Uttarakhand est une région connue pour la beauté de ses paysages. La plus grand partie du Nord de l'Etat est couverte par les montagnes de l'Himalaya et leur glaciers, alors que le Sud est densément boisé. L'écosystème himalayen abrite un grand nombre d'espèces végétales et animales uniques comme le bharal, le léopard et le léopard des neiges, ainsi que le tigre. Deux des plus grands cours d'eau de l'Inde, le Gange et la Yamunâ, prennent naissance dans les glaciers de l'Uttarakhand".



Pour en revenir à l'ONG E.A.A.W.S, et c'est une épatante originalité dans le développement des actions de cette organisation, toute activité d'assistance et de soutien est directement liée à l'équilibre de l'écosystème de l'Himalaya; ainsi, pour Manoj et Peteer, il faut inclure l'éducation humanitaire dans une sorte de pédagogie écologique. C'est avec beaucoup de plaisir que nous joignons ici même l'adresse de leur site internet " www.eaawsecohumanitarians.org " et que nous ajoutons à la liste de nos amis (en colonne de gauche de ce blog).



Ce fut un plaisir pour Marie ainsi que pour moi-même de retrouver Peteer à l'orphelinat de Dehradun le 22 mars dernier. Nous connaissons Peteer et Manoj depuis la fin des années 1990; à ce moment là, ils travaillaient pour le compte de l'ONG bengalie du nom de C.R.D.S (Children Rights Development Service) qu'Ecoles de la Terre a soutenue durant de longues années à Calcutta et dans les îles Sunderbans. Nos retrouvailles furent pour nous tous une bonne occasion de conter nos expériences respectives vécues au cours de ces dix dernières années.



Notre retour à Delhi, le 23 mars, s'effectua par la route, comme pour "l'aller"; plus de 10 heures de route pour les 240 kilomètres, séparant Dehradun de la capitale indienne, "vous parlez d'une moyenne horaire" ! Oui, certes, mais comme dirait l'agdage, "quand on aime, on ne compte pas !"



Je vous décrirai, dans le prochain blog, notre visite à notre école de "Dilchau Kalan", un bidonville du sud de Delhi. Avec mon plus cordial message.



Martial Salamolard pour
ECOLES DE LA TERRE

jeudi 1 avril 2010

UN « CHTI » COUP DE « GRISOU »

CHÈRES AMIES, CHERS AMIS,

Voici bientôt 13 ans que je reviens en Suisse aux alentours du « temps de Pâques » ! C’est toujours avec tristesse que je quitte les enfants de nos écoles. Eux que j’ai vus et revus tous ces mois durant. A Noël dernier, j’avais ce profond sentiment de partager « la crèche » avec Eux, … qui m’ont donné tout l’amour et la gaieté que je distillais dans ce même « blog » ! Mais aujourd’hui, en cette veille de Pâques, j’ai juste cette profonde intuition de vivre une promesse de « Résurrection » !



Je lis une mémoire dans les yeux des enfants,
A genoux devant cet autel d’une rare beauté,
Orné de guirlandes de l’indicible misère,
Je m’interroge sur cette surprenante compassion !

Je perçois ces innocentes faces d’ange
Que j’ai croisées dans ce coin du monde.
Riche de ma souffrance qui s’est faite reine,
Je vis cette mélancolie qui semble enceindre ma vie !

Derrière les histoires pathétiques de tous ces êtres,
Laissés sur le chemin de l’enfance sinistrée,
Affamée, abandonnée, malade et abusée,
Surgissent ces mots comme un testament de promesse !

Joyeuse "Renaissance" !

CHÈRES AMIES, CHERS AMIS « JOYEUSES PÂQUES » À VOUS TOUTES ET TOUS !

Affectueusement,



Martial pour ECOLES DE LA TERRE