Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !

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JOUR DE DISTRIBUTION DES NOUVEAUX UNIFORMES À L'ÉCOLE DE NABAKISHALAY À SONATIKARI SUR L'ÎLE KULTALI - WEST BENGAL - INDIA - MARS 2024

lundi 13 juin 2016

ECOLES DE LA TERRE VOUS ATTEND À LA FÊTE DE LA MUSIQUE 2016 À GENÈVE LES 17, 18 & 19 JUIN 2016 !




DANS LA COUR DU COLLÈGE CALVIN AU STAND N° 20 ! VOUS Y ARRIVEZ PAR LA RUE DU VIEUX COLLÈGE & RUE VERDAINE OU ALORS PAR LE BD JACQUES DALCROZE ET LES PLACES ST-ANTOINE & BOURG-DE-FOUR ! 




Les membres d’Ecoles de la Terre et sa généreuse équipe de bénévoles dirigée et orchestrée par Elsa se réjouissent de vous rencontrer à son stand de la Fête de la Musique 2016 en ville de Genève.


Nous utiliserons les bénéfices de cet événement pour financer la fin de la construction de notre centre scolaire de Camijuli qui se trouve dans la campagne du district de Gaya en Inde et prend en charge plus de 1'000 élèves nécessiteux.


En activité depuis le mois de janvier 2001, notre complexe de Camijuli accueille les enfants vivant dans 15 villages entourant Itra, l'agglomération où se situe le bâtiment principal. Tous les niveaux de classe qui répondent aux critères de l'enseignement officiel  indien y sont assurés.


D'important travaux de rénovation et d'extension ont été réalisés au cours de l'année dernière. Nous avons besoin de 10'000 francs suisses pour achever ces travaux. Les bénéfices que nous comptons réaliser lors du cet événement pourraient les couvrir en totalité. Ce serait une belle réussite.


Nous remercions la ville de Genève d'avoir pris en compte notre demande ainsi que Vous Toutes et Tous qui voudront bien visiter notre stand et goûter nos raclettes, assiettes de viande séchée, gaspacho, hot-dogs, sandwichs, quiches et gâteaux; et bien sûr toutes les boissons !


Au bonheur de vous rencontrer !


Elsa et Martial pour ECOLES DE LA TERRE


vendredi 3 juin 2016

2ÈME CARNET DE VOYAGE - ECOLES DE LA TERRE EN 2016 - POUR LES ENFANTS PAUVRES, L'EAU PURE ET L'ACCÈS À L'ÉDUCATION SONT DES CADEAUX ET CES DEUX PROGRAMMES SE CONJUGUENT AVEC L'HYGIÈNE ET LA SANTÉ DU CORPS ET DE L'ESPRIT !




Le dimanche 1er mai 2016 j'avais le grand plaisir de vous informer via notre blog et nos flashs facebook [sous Ecoles de la Terre & Salamolard Martial], de la mise en service de notre sixième station de purification d'eau dans l'Etat du Bihar de l'Inde du nord-est, précisément à l'école de Saraswati dans le village de Pacchhatti. C'était aussi l'occasion de rappeler que nos actions étaient diverses, nos programmes pluriels, tous orchestrés dans le cadre de notre combat contre l'illettrisme et l'analphabétisme qui frappent une grosse portion de la population indienne; et en parlant de notre "combat", je tenais à préciser qu'il s'agissait là de notre engagement de tous les instants dans le but de faire valoir le droit à l'éducation, plein et entier, aux enfants de la misère !  


Ce qui vient d'être rappelé ci-dessus est très important car nombre d'entre celles et ceux qui nous suivent ou nous observent se demandent souvent si nous gardons notre cap initial, à savoir celui de contribuer à la scolarisation des enfants déshérités de l'Inde profonde et oubliée. Je tiens donc ici à les rassurer en disant que l'objectif premier d'Ecoles de la Terre, fixé au cours de mon premier séjour en Inde, à cheval sur les années1997 et 1998, est encore et toujours d'actualité. Et davantage encore, cet objectif n'est rien de plus qu'une bataille menée sur le terrain depuis toujours, par le biais de projets et d'actions concrets que sont les ouvertures d'écoles et des centres de formation, les inscriptions des élèves et des apprenti[e]s, la mise en œuvre et le suivi des programmes scolaires et d'apprentissage, la formation de nos enseignants, etc ... etc ...


Témoin puis acteur sur ce terrain, j'ai en également dû me rendre à l'évidence que le seul soutien à l'éducation, dans un contexte plus général de lutte contre la pauvreté et l'exclusion, n'était tout simplement pas envisageable d'un point de vue philanthropique, car contraire à une conception holistique de l'aide humanitaire [à savoir la prise en compte d'un programme d'aide comme faisant partie d'un tout].


Fort de ce considérant élémentaire et fondamental et le partageant avec nombre de mes collègues de bataille, aussi bien en Inde qu'en Suisse, Ecoles de la Terre s'est inscrite dans une compréhension et une conception plus globales de l'aide et de l'assistance, en développant deux autres importants programmes de soutien, tous deux périphériques à l'éducation, que sont le service propre à la promotion et l'amélioration des conditions d'hygiène et de santé des élèves et des familles, le programme d'hygiène et de santé, ainsi que le plan d'aide et d'encouragement économique en faveur des mères de famille résidant à proximité de nos établissements scolaires, le programme de microcrédit. Ces deux stratégies ponctuées de plans d'actions concrets sont enregistrées dans nos statuts et officiellement reconnues par les autorités fédérales indiennes.


"Mens sana in corpore sano", un esprit sain dans un corps sain devient un slogan porte-bonheur que nous empruntons à Juvénal, le poète satirique latin né sous le règne de Claude à la fin du Ier siècle après Jésus-Christ. Nous savons, nous l'avons déjà écrit, que la pauvreté est responsable de bien des maladies et des décès qui en découlent, principalement chez les enfants et les nourrissons. Elle se traduit le plus souvent par une alimentation malsaine, une mauvaise hygiène et par le manque d'eau potable. L'état de santé très souvent critique, pour ne parler que des enfants, nous ont ainsi conduits à organiser puis mettre en place de véritables services médicaux afin d'organiser des "check up" réguliers et les traitement nécessaires qui s'en suivent. Ainsi est né le programme d'hygiène et de santé d'Ecoles de la Terre.


"L'éducation ne se borne pas à l'enfance et à l'adolescence. L'enseignement ne se limite pas à l'école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation …" disait Paul Valéry; il ajoutait aussi "de tous les actes, le plus complet est celui de construire". Ces quelques phrases peuvent bien contenir la nature profonde du soutien économique qu'une organisation telle que la nôtre peut offrir à des mères de famille pauvres, les mamans de nos élèves. Nous avons ainsi imaginé et mis sur pied une structure d'aide financière afin de contribuer à l'accroissement des revenus des familles dans le besoin, l'autre objectif étant évidemment de les impliquer davantage dans l'éducation de leurs propres enfants. Ce programme périphérique devient naturellement complémentaire à nos actions centrées sur le soutien à l'éducation et à la formation. Ainsi est né le programme de microcrédit d'Ecoles de la Terre.


Au cours de la deuxième quinzaine de ce mois de juin 2016, Ecoles de la Terre poursuit l'implémentation des projets concernant les conditions d'hygiène et de santé des élèves, de leurs familles et des populations avoisinantes. Concrètement, nous démarrons les travaux de construction de notre septième station de purification d'eau à l'école Jolibigha dans la région de Shergati du district de Gaya au Bihar. L'établissement se situe dans la localité de Nain Bigha, l'un des huit villages de cette zone rurale [appelée Bloc] très pauvre qui nous confient leurs enfants. Les autres localités ont pour noms Faijelaha, Ghorwadih, Goukhap, Kachauri, Kalandra, Kusha et Tewari Chak.  Pour cette année académique 2016-2017, un effectif de 510 élèves, 272 filles [53.3%] et 238 garçons [46.7%] est réparti dans 9 niveaux de classes différents.


En vous mentionnant la réalisation de ce nouveau projet, je souhaite avant tout illustrer la démarche plurielle s'agissant de notre méthode et action de soutien. Nous pouvons parler "d'effet multiplicateur". Pour notre programme éducatif, l'aide apportée en matière d'hygiène & santé et de soutien économique apporte à notre action une plus-value indéniable.


Dans le Bloc de Shergati, comme dans bien d'autres régions de la campagne indienne, l'accès à de l'eau potable sûre [nous parlons de safe drinking water] est très loin d'être garanti. Contrairement aux villes, principalement les plus grandes, il n'y a pas d'eau courante dans les maisons et les gens doivent se déplacer tous les jours au puits le plus proche afin d'obtenir leur eau. En Inde, la consommation quotidienne de l'eau devient avant tout une question d'argent pour les plus riches et une question de temps pour les plus pauvres.


En guise de conclusion à ce carnet nous rappellerons son titre; pour les enfants pauvres, l'eau pure et l'accès à l'éducation sont des cadeaux et ces deux programmes se conjuguent avec l'hygiène et la santé du corps et de l'esprit. Ce qui me fait dire que la combinaison et la conjugaison des programmes de soutien est effectivement inéluctable. Amitié à Toutes et Tous.

Pour ECOLES DE LA TERRE - le 3 juin 2016
Martial Salamolard