Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !

Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !
JOUR DE DISTRIBUTION DES NOUVEAUX UNIFORMES À L'ÉCOLE DE NABAKISHALAY À SONATIKARI SUR L'ÎLE KULTALI - WEST BENGAL - INDIA - MARS 2024

samedi 12 octobre 2024

LA SYSTÉMIQUE ET L'ACTION HUMANITAIRE

 

LES ECOLES DE LA TERRE – BROCHURE 2024


L’EDUCATION DE BASE

L’éducation de base se réfère à l’école de la petite enfance ainsi qu’à l’enseignement des premières années primaires. Pour les enfants les premiers pas sont décisifs, en particulier pour les enfants issus des milieux isolés et défavorisés.

Ecoles de la Terre a choisi de privilégier un encadrement adapté au développement dès la prime enfance. Dans les régions où nous travaillons, le Bengale, le Bihar et le Rajasthan, nous estimons que construire une base solide doit se faire à partir des premières expériences à l’école. De plus, la pauvreté est un obstacle à l’apprentissage pour un enfant en bas âge. Il est essentiel d’intervenir en engageant des actions systémiques et en impliquant les membres des milieux familial et associatif.

LES PREMIÈRES ANNÉES CRUCIALES

Nombre d’études en économie, biologie et dans le domaine neuroscientifique préte-dent que les événements intervenant dans les 1ères années de la vie de l’enfant ont une influence majeure dans son développement cognitif et socio-affectif. Nous sommes convaincus du bien-fondé de ces implications ayant observé de nombreuses situations du même genre.


Le 1er obstacle à l’éducation est d’ordre culturel. Des enfants sont plus ou moins exclus de l’école en raison de leur groupe ethnique, de leur religion ou de leur sexe.

Autre obstacle à l’éducation, la pauvreté ! Elle a pour effet d’être un facteur multiplicateur de malheur et comme conséquence majeure la non éducation des filles. Ces dernières sont victimes de mariages forcés et les premières laissées pour compte.

L’HÉCATOMBE DES INNOCENTS

L’école est obligatoire en Inde, de 6 à 14 ans. Il n’en est pas moins vrai que plus de 6 millions d’enfants n’étaient pas scolarisé en 2019 selon l’Unicef. Et près du tiers des enfants abandonnent leurs études en cours de route. Les effets du Covid ont sans doute accru leur nombre. Et Pardon ! pour le titre de ces lignes dont nous espérons que la gravité justifie son choix !


Le problème est en fait systémique. Les enfants en mal d’éducation ne sont pas les seuls en danger. C’est toute la famille qui est entraînée dans une sorte de spirale de la misère et promise à l’état d’indigence.

Ce constat, nous le crions haut et fort ! Il s’agit de trouver un nouvel élan d’ardeur et de tracer les lignes concrètes de nos actions qui visent à améliorer notre travail et obtenir de meilleurs résultats.

UN OBJECTIF & TROIS PROGRAMMES

Nous conserverons les trois programmes développés depuis plus de 25 ans, à savoir l’Éducation par l’école, la Santé par l’eau et le niveau de vie par le Microcrédit. Ces 3 programmes seront considérés comme les composants d’un unique système qui s’appellera EDUSANECO. Ils se conjugueront dans une vision commune et s’harmoniseront pour atteindre le même objectif.


EDU représente 20 écoles pour un effectif de quelques 4’ooo élèves et qui assurent un enseignement correct aux 7 premiers degrés de l’école primaire. SAN comprend 8 stations de purification d’eau ainsi que 4 usines produisant de l’eau potable à un prix quasiment gratuit. ECO compte 4'000 familles qui peuvent bénéficier tous les dix mois d’un crédit revolving de 10'000 roupies indiennes à chaque fois renouvelé. Ces 3 projets fonctionnent conjointement.

 LE NOUVEAU SYTÈME "EDUSANECO"

Le planning de l’éducation [EDU] ne peut vivre et prospérer sans se préoccuper de la santé des élèves et de leurs familles [SAN] ni veiller à ce que ces familles puissent jouir d’un niveau de vie équilibré [ECO].    

À l’origine, les charges de fonctionnement des programmes étaient financées par Ecoles de la Terre Genève. Dès les années 2010 l’objectif fut d’assurer l’autofinance-ment de ces charges par des fonds indiens.

Le but ultime est d’éviter d’être dépendant de l’étranger tout en assurant la stabilité des programmes. Ça signifie que des activités devront générer des revenus en Inde.

La gestion du microcrédit génère des rentrées d’intérêts qui servent à financer les charges des écoles. Les bénéfices de la distribution de l’eau potable servent à payer les salaires des enseignants, le matériel scolaire et les autres charges officielles.   

Dès lors, Ecoles de la Terre autofinance à 100% les charges de fonctionnement de la branche du Bengale, aux îles Sunderbans et à Calcutta. L’exploitation de 4 usines de production d’eau potable selon le procédé industriel d’osmose inverse et la gestion d’un programme de micro-crédit garantissant les crédits revolving à plus de 2000 mères de familles, permettent de financer tous les programmes d’Ecoles de la Terre pour la branche du Bengale Occidental.

Cela prouve le bien-fondé de ce système. Il nous reste à finaliser "EDUSANECO" pour la branche du Bihar et du Rajasthan.

ECOLES DE LA TERRE EN 2024

L’organisation a pris un nouveau virage à l’issue de la pandémie COVID. Les actions de soutien à Calcutta et dans la campagne bengalie se sont adaptées au système qui porte dorénavant le nom "EDUSANECO". Cela fait du Bengale la branche principale d’Ecoles de la Terre en Inde.

Ecoles de la Terre à Genève investit non seulement dans des projets qui apportent un avantage pour l’éducation, ce dont pourquoi l’organisation fut créée.

Elle investit aussi dans le microcrédit, l’eau et la santé qui sont autant de projets créateurs de revenus. L’autofinancement des charges est devenu la règle du Bengale Occidental, ce dont le Bihar et le Rajasthan sont appelés à suivre coûte que coûte sinon à prendre le risque disparaître.

 


Association ECOLES DE LA TERRE - Rue de la Fontenette N° 11

1227 CAROUGE - GENÈVE - SWITZERLAND

Banque UBS AG – Zürich/Switzerland - IBAN : CH42 0024 0240 6306 4427 x

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