Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !

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JOUR DE DISTRIBUTION DES NOUVEAUX UNIFORMES À L'ÉCOLE DE NABAKISHALAY À SONATIKARI SUR L'ÎLE KULTALI - WEST BENGAL - INDIA - MARS 2024

lundi 6 mai 2019

À L’HEURE DU RETOUR VOICI UNE VISION DE L’INDE OU L’EXPRESSION D’UN PARADOXE



D’un côté, l’Inde des salons guindés, des mariages dispendieux, des fêtes aux milles cadeaux, l’Inde qui ne compte pas les offrandes à ses millions de dieux. De l’autre côté, l’Inde de la misère qui compte ses pauvres en centaines de millions.


D’un côté, l’Inde qui s’est mise à rattraper le train de la mondialisation, qui s’enorgueillit de l’émergence des classes moyennes et de l’accélération de sa croissance parmi la plus élevée du monde. De l’autre côté, l’Inde qui peine à maîtriser son seuil de pauvreté et ne trouve de solution à mettre sur pied une véritable politique de l’école et de l’apprentissage.

 
Alors, qu’est-ce que je peux bien faire dans le subcontinent indien ? Eh bien, je redouble d’efforts afin d’accroître l’efficacité du soutien que l’organisation Ecoles de la Terre apporte à des populations nécessiteuses depuis plus de 20 années. Nous sommes contraints de nous adapter aux diverses situations, selon que nous nous trouvons dans les îles de la baie du Gange, dans les bidonvilles de Calcutta ou de Delhi, dans les campagnes isolées du plein pays du Bihar ou dans la bouillante chaleur du désert du Thar.


Or, nous n’avons cessé tout au long de ces années d’apporter notre aide aux mêmes populations, sachant qu’il nous fallait travailler sur un temps long, la seule manière de pouvoir en matière de développement, renverser un tant soit peu le cours des choses.


Je m’apprête à quitter l’Inde pour revenir en Suisse, ce beau pays que j’apprécie pour tellement de raisons. Oui, je reviens au pays pour la vingt-deuxième fois, toujours après un séjour d’au moins trois mois. Le bonheur de retrouver ma terre de naissance est toujours aussi agréable, tout aussi fort que la profonde émotion qui m’envahit lorsque je me dois de quitter l’Inde, ma deuxième mère patrie que j’aime.


Ce n’est qu’après ces grands moments d’émotion et d’agitation, après ces moments doux-amers du départ mélangés à la réjouissance du retour, que je présenterai à mes amis d’Ecoles de la Terre ce que je pourrais appeler « Rapport de séjour 2019 ».


Avec toute mon affection ; et c’est bien normal dans ces moments-là !


Martial pour ECOLES DE LA TERRE

             

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