Nous
nous sommes retrouvés pour
cette rencontre de début de séjour 2015 à Calcutta, à la Guest House Down Town,
précisément à Bakultala dans le quartier de Kasba, au Sud-Est de la ville.
Étaient présents à cet important meeting, nos 3 principaux responsables des
branches indiennes d’Ecoles de la Terre, Abhishek Vyas, président, Rajesh
Kumar, secrétaire général et Nandalal Baidya, trésorier. Dr Pradip Har de la
société Creditwatch de Calcutta et moi-même, ont joué leur rôle d’animateur et
de coach tout au long de ce meeting qui s’est déroulé sous la forme d’un
« workshop » ou rencontre de travail.
Le
corps de sujet de
ces trois journées a consisté à mettre en relation directe la notion de
« Projet » et de celle de ses « coûts opérationnels »
engendrés. Un nouveau projet ne représentant pas un réel actif si les charges
de fonctionnement ne pas ou peu assurées, la question s’est posée de savoir si
Ecoles de la Terre India était capable et disposée à développer une véritable
structure de « fundraising » propre
à couvrir les coûts de fonctionnement.
C’est
sous la forme du brainstorming que les trois
responsables ont planché sur cette question durant des heures. La nécessité de
solliciter les ressources locales fut d’abord débattue, puis pleinement
acceptée. J’avais préalablement présenté la situation économique du moment afin
de bien faire comprendre aux responsables indiens d’Ecoles de la Terre [lisez
Ecoles de la Terre Welfare Society] que les ressources provenant de l’étranger
étaient forcément limitées, surtout dans le contexte économique actuel.
Plusieurs
sources de revenus possibles ont ainsi été retenues,
puis analysées dans la perspective d’entrées de fonds au profit des écoles et
des centres. Dans le but de ne pas faire trop long dans le présent blog, je me
propose donc de les énumérer, tout simplement. Je vais donc les lister au
paragraphe suivant de la manière suivante.
(1)
Demander aux parents qui ont la capacité de le faire, de participer pour une
partie aux frais d’écolage de leurs enfants (2) développer le suivi scolaire,
moins cher, en collaborant davantage avec les écoles gouvernementales (3)
Prendre contact avec les « grosses » ONG indiennes afin de trouver
des aides substantielles dans différents domaines (4) Bénéficier du soutien du
gouvernement afin de toucher les subventions existantes pour le secteur de
l’agriculture (5) Construire une « école privée – au niveau maternel – à l’intention
de populations aisées afin de générer des revenus substantiels (6) Construire,
puis gérer une haute école payante – Technical College – afin de bénéficier du
subventionnement du gouvernement et bénéficier aussi de ressources
supplémentaires importantes (7) Demander le soutien aux grandes entreprises et/ou
groupes entrepreneurials dans le cadres du CSR [Corporate Social
Responsability] (8) Mettre sur pied un véritable service de
« Fundraising » avec l’engagement d’un professionnel de recherche de
fonds, puis lancer le programme de recherche d’aide en Inde.
Les
possibilités sont diverses mais l’important est de lancer
le processus de recherche de fonds dès à présent. L’action auprès des parents est orchestrée
immédiatement et, selon les responsables de nos branches, elle devrait apporter
une contribution annuelle de l’ordre de 400'000 roupies indiennes. Notre budget
se montant à 12'000'000 de roupies, cela représenterait une participation
locale de l’ordre de 3,5% de notre budget total des dépenses de fonctionnement.
Je
saisis l’occasion de dire ici que nous
bénéficions déjà d’entrées de plus en plus importantes de fonds locaux par le
biais de notre programme de « microcrédit ». Compte tenu du plan de
financement dudit programme et du relèvement du montant des prêts octroyés aux
mères de familles [les prêts passant de 5'000 roupies à 7'500 roupies dès le 1er
avril 2015], nous prévoyons pour les mois qui viennent des ressources en terme
d’intérêt, s’élevant à un montant annuel de 2'300'000 roupies indiennes, soit
19,20 % de nos charges totales de fonctionnement.
L’effort
est notoire et
la mise en œuvre dès à présent du plan de ressources locales présenté ci-dessus
nous laisse envisager l’avenir avec confiance. L’objectif, je le répète, est de
pouvoir assumer le plus vite possible les dépenses de fonctionnement [operating
cost] de tous nos programmes au moyen de recettes locales et/ou financées par
des sources indiennes.
À
celles et ceux qui ont lu ce rapport, même s’il peut paraître un peu long
il demeure néanmoins bref, je leur dis « merci » pour leur intérêt et
leur patience, et aussi « merci » pour leur soutien ! Je leur
donne rendez-vous ces prochains jours pour nos retrouvailles avec les îles des
Sundarbans, où je me trouve en ce moment. Avec mes pensées les plus
chaleureuses.
3 élèves de Calcutta - bidonville de Jaldharmath
Martial
Salamolard
Pour
ECOLES DE LA TERRE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire