ll n'y a rien qui puisse mieux legitimer, pour le developpement d'une societe, que l'engagement et l'investissement dans l'education de ses enfants ! Il n'y a rien qui puisse mieux justifier, pour une bonne comprehension entre les cultures, une plus grande fraternite sur la terre, que d'offrir aux enfants la possibilite de se rencontrer, afin qu'ils echangent sur leur mode de vie, leur facon de voir le monde et d'imaginer le futur ! “ECOLES DE LA TERRE”
Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !
lundi 4 avril 2011
BIENVENUE À L’ÉCOLE DE « NANUFUJI » DANS LE VILLAGE DE RATARIA KI DHANI AU DÉSERT DU THAR
CHÈRES AMIES, CHERS AMIS,
Avec l’école de « Satyadev », en ville de Jaisalmer, que je vous présentais dans le précédent blog et celle de « Vidya Sagar », au village de Gala Ki Dhani, dans désert, que je visiterai au cours de cette semaine, il y a celle de « Nanufuji », dans village de Rataria Ki Dhani, encore plus loin dans le désert.
Ce sont nos trois premières écoles du Rajasthan, construites et inaugurées en l’espace de quelques mois, entre l’année 2005 et l’année 2006. Après les Etats fédérés du West Bengale et du Bihar, le Rajasthan abrite notre troisième « branche » d’Ecoles de la Terre en Inde. Ce sont trois Etats, pas les seuls bien sûr, où les besoins, en matière d’éducation, sont de loin pas satisfaits pour de nombreux enfants, surtout dans les zones rurales.
Françoise Frossard, membre de notre comité de Genève, qui rédige en ce moment un « ouvrage sur Ecoles de la Terre » pourra me livrer les derniers chiffres qui concernent ce sujet, à savoir principalement, les niveaux d’alphabétisation pour les différents Etats fédérés de l’Inde. Nous en avons déjà souvent parlé ; en effet, il en ressort que les régions dans lesquelles nous travaillons sont parmi celles qui ont la plus forte demande en matière de scolarisation.
J’étais donc hier lundi 4 avril à Nanufuji, accompagné d’Abhishek Vyas, le responsable d’Ecoles de la Terre Welfare Society et de Caja Schorer, une jeune femme de Genève qui nous rend une deuxième visite ici à Jaisalmer, après son premier séjour de trois mois en tant qu’enseignante dans nos écoles. Elle apprécie cette région, ses habitants et, je crois, Ecoles de la Terre, aussi.
Une centaine d’enfants fréquentent notre école de Nanufuji. Ils viennent de trois petits villages qui ont pour noms « Rataria Ki Dhani », où se situe notre école, Magare Ki Dhani, ainsi que Neem Ki Dhani. Trois enseignants assurent le programme scolaire pour nos élèves qui sont répartis entre la classe enfantine et le niveau 5.
Pour notre école de « Nanufuji », comme pour les deux autres écoles du désert, à Gala Ki Dhani et à Meharajot, nous cherchons une solution qui nous permettrait d’offrir à nos élèves la possibilité de poursuivre leurs études au-delà de ce niveau d’enseignement. Au préalable, il nous faut obtenir la permission du gouvernement, demande qui a déjà été déposée. Notre école est jeune, nos élèves aussi ; mais les plus grands frappent déjà à la porte de la classe 6.
Parcourant tous ces jours les routes du désert du Thar, traversant maints et maints villages, je me rends compte sur le terrain de toutes les difficultés à surmonter lorsqu’il s’agit d’organiser une entreprise sociale telle que l’école. Les villages sont nombreux, le plus souvent petits ; ces agglomérations sont faites de maisons construites de façon très disséminée. Les distances les séparant sont également importantes compte tenu des moyens de communication et du climat.
Hormis ceux qui habitent le village même où se situe l’école, les autres enfants doivent parcourir, à pied, jusqu’à 6 kilomètres afin d’atteindre leur classe. Je suis toujours émerveillé de les voir ainsi battre la campagne, chaude et aride, l’esprit déterminé, l’allure décidée, puisant la force de leur seule énergie. Ils représentent une belle leçon de vie, en ces temps où la nature semble nous rappeler à l’ordre, nous invitant à freiner la dépense, tant au niveau de la vitesse qu’à celui de la richesse.
Chères Amies, Chers Amis, j’ai eu du plaisir à vous présenter « Nanufuji », une petite école dans le désert ; vous parler de cette étendue de terre jaune-grise, là où la vie est rude, certes, mais où les solutions sont toujours à la portée de celles et ceux qui veulent vivre et avancer ensemble, dans la même direction. Comme je l’ai souvent entendu ici, « chez nous tout est possible » ! Je vous adresse mon plus cordial message et je vous remercie, je ne le dirai jamais assez, de votre précieuse attention à la rencontre d’Ecoles de la Terre.
Martial Salamolard
Pour ECOLES DE LA TERRE
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