CHÈRES AMIES, CHERS AMIS,
J’ai le plaisir de donner la parole à Alexandre et Julien, deux jeunes volontaires de France voisine qui jettent les premières pierres à notre projet de développement de notre ferme « RITA PEDAGOGICAL FARM », à Nain Bigha, un petit village du Bihar où Ecoles de la Terre gère son école de « Jolibigha » depuis 2004. Une première parcelle d’un grand terrain jouxtant l’école – environ la moitié – est déjà cultivée depuis plusieurs années ; la deuxième fait l’objet du magnifique projet qu’Alexandre et Julien sont en train de mettre sur pieds.
Outre le développement de notre secteur « agronomie & agriculture », nous programmons avec Alexandre et Julien d’enrichir notre ferme en y implantant de nouvelles activités agricoles telles que jardin potager, riziculture, pépinière et reboisement. Autre bonne nouvelle, un foyer destiné à accueillir les petits orphelins des villages de la région est également intégré à ce projet. Alexandre et Julien, merci pour tout ! C'est à Vous ! Martial pour Ecoles de la Terre.
CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS,
Tout d'abord, nous sommes très heureux de pouvoir vivre et partager cette expérience avec vous. Nous avons débarqué dans un univers que nous ne connaissions pas, mais alors pas du tout et nous avons dû très vite apprendre à nous adapter à cette étrange et merveilleuse contrée qu'est l'Inde. Il faut dire, très honnêtement, que nos débuts à Delhi ne furent pas des plus simples, le contraste fut rapidement assez fort et nos oreilles pas encore préparées à ce que l'anglais des indiens avait à nous offrir.
NOTRE ARRIVÉE EN INDE
Nous avons donc eu à expérimenter quelques concepts sympathiques comme le "bakchich" avant de pouvoir nous retrouver assez à l'aise ; mais dans l'ensemble ces légères péripéties ne sont que des expériences de la vie comparables à celle d'un enfant se brulant avec une casserole; en bref nous ferons de notre mieux pour ne plus y mettre les doigts !
Enfin voilà, la véritable découverte n'était pas tant l'univers de Delhi mais bien le Bihar, délicieuse contrée que nous avons découverte après quelques jours à Delhi et 17 heures de train via le "Poorva Express" afin d’atteindre Gaya, une ville du Bihar, puis Bodhgaya, une bourgade bien connue où Ecoles de la Terre a ses bureaux ; ceci dit le « Poorva » n'était pas si express car sans cela nous n'aurions pas pu le rattraper à la course !
NOTRE SÉJOUR À BODHGAYA ET NOTRE STAGE À LA FERME RITA
La pauvreté qui règne en ces lieux où tout est encore à construire n'altère paradoxalement en rien la richesse apportée par les individus rencontrés. Le tour des écoles de l'organisation fut pour nous un moment de bonheur, les enfants sont de vrais petits miracles lorsqu'ils nous sourient et leurs visages illuminent le cœur bien plus que le soleil qui ici tape pourtant bien fort. La joie qu'ils ont d'aller à l'école est une véritable découverte pour nous ; et c'est chose rare que de voir ça en nos contrées.
En bref, le travail de Martial et de toute l'équipe d'EDLT est une véritable oasis dans un désert d'ignorance ; et disant cela nous visons plus ceux qui ne se soucient guère que de leur individualisme plutôt que le niveau de culture ici même ! C'est ainsi que nous deux voulons aussi mettre la main à la patte d'EDLT afin de mettre sur pied le second projet de Jolibigha, la ferme pédagogique de Rita. Nous ne présenterons pas le lieu car Martial l'a déjà fait mais bien le projet qui nous anime. Nous avons un vaste terrain à gauche de l'école comme surface de travail.
Dans l'idée, la ferme modèle comprendra une zone d'agriculture séparée en plusieurs parties, dont une riziculture qui servira de réserve de nourriture pour l'école, une zone d'élevage et enfin un bâtiment servant à l'accueil d'orphelins – avec une salle de cours technique pour commencer un programme d'initiation au travail de la terre de manière plus poussée et complémentaire aux activités sur le terrain.
Certes, toutes les structures ne sont pas encore là, presque tout est à faire comme je l'ai dit plus haut et cela prendra du temps mais chaque jour est une occasion d'avancer et nous continuerons ce projet jusqu'à son aboutissement. Sachant que les premiers changements réels pour ce qui est du terrain arriveront avec la fin de la mousson, il nous faudra donc être patients jusque-là.
Nous espérons que tout va bien pour vous toutes et tous ; nous vous remercions infiniment de votre attention et de votre intérêt. Nous vous tiendrons au courant par l'intermédiaire de Martial, sur l'évolution de ce projet qui nous passionne au plus haut point. A bientôt!
Alexandre Lemaire et Julien Budry
ll n'y a rien qui puisse mieux legitimer, pour le developpement d'une societe, que l'engagement et l'investissement dans l'education de ses enfants ! Il n'y a rien qui puisse mieux justifier, pour une bonne comprehension entre les cultures, une plus grande fraternite sur la terre, que d'offrir aux enfants la possibilite de se rencontrer, afin qu'ils echangent sur leur mode de vie, leur facon de voir le monde et d'imaginer le futur ! “ECOLES DE LA TERRE”
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