SUJATA
SCHOOL ET SARASWATI SCHOOL
Les 4
premières photos illustrent notre établissement scolaire de Sujata ; les 6
suivantes nous présentent l’école de Saraswati. Ces 2 écoles se trouvent non
loin de Bodhgaya, soit respectivement dans le village de Baiju Bigha et celui
de Pachhatti. Nombre de villages proches de ceux-ci envoient leurs enfants chez
nous dans ces 2 écoles.
Sujata
School qui a ouvert ses portes en avril 2001, accueille 240 enfants – 115
filles et 125 garçons. Saraswati School, inaugurée en avril 2008, reçoit
quotidiennement 530 élèves – 269 filles
et 261 garçons. Vous aurez remarqué la parité respectée entre filles et
garçons. C’est en effet un critère fondamental que tient à respecter absolument
« Ecoles de la Terre » lors
des inscriptions des enfants dans ses établissements. 5 enseignants assurent le
programme à Sujata et 14 enseignants pour Saraswati. À chacun de mes séjours
là-bas, je suis agréablement surpris par la stabilité de l’encadrement.
Marie-Elisabeth
et Rita qui m’accompagnent ici au Bihar m’ont fait part de leur étonnement à ce
sujet. Elles sont agréablement surprises quant à la qualité de l’organisation
des cours et de la grande discipline en classe dont font preuve tous les
élèves. Elles me disent aussi qu’avec peu nous pouvons faire beaucoup.
L’ÉTAT DU
BIHAR
Comme tous
les ans, je me fais un plaisir, autant qu’un point d’honneur, de vous
transmettre ces informations et vous rappeler brièvement quelques points d’histoire
de chacune de nos écoles. En complément, je me dois aussi de vous présenter
celles-ci dans un contexte plus vaste de la branche, c’est-à-dire de l’Etat
dans lequel nous travaillons, au Bihar pour ce Blog ci.
C’est
précisément au Bihar qu’Ecoles de la Terre gère le plus grand nombre d’écoles,
soit 8 au total. En plus du programme scolaire primaire proprement dit, nous
offrons un certain nombre de prestations relatives à l’apprentissage des jeunes
filles, à la formation de base des jeunes prisonniers de la prison de Gaya, à
la mise en place d’une structure médicale au profit des élèves et de leurs
parents et enfin, à la gestion d’un programme de « micro crédit »
destinés à aider de nombreuses familles très pauvres à se sortir peu à peu de
leur spirale de la misère.
Comme
d’autres Etats fédérés indiens, le Bihar est particulièrement besogneux en
matière d’éducation. Des ONG telle que la nôtre, se doivent d’agir
quotidiennement en première ligne, en mettant en place leur programme et en
faisant face à l’extrême pauvreté qui imprime la vie des contrées
rurales ; mais elles doivent encore coopérer avec le gouvernement qui ne
les épargnent pas des obligations juridiques et administratives qu’elles ont
loisir de leur imposer à tout moment.
De nos blogs,
qui chaque année à pareille époque recommencent à paraître à foison, du fait de nos séjours ici à chaque fois renouvelés, je souhaite en faire une tribune plutôt souple,
susceptible de marier la simple présentation des faits [ celle de vous dire ce qui se
passe dans les écoles ] avec une problématique plus complexe [ celle qui a trait à nos relations avec le pouvoir en place qui nous impose ses lois juridiques et
administratives et qui bien souvent nous freinent dans notre élan ].
Chères
Amies, chers Amis, ce sera tout pour aujourd’hui ! Nous vous remercions chaleureusement pour votre fidélité à nous suivre. Je vous donne rendez-vous tout bientôt afin de poursuivre notre présentation sur la route d’Ecoles de la Terre, la route des Enfants !
Martial Salamolard
Pour ECOLES DE LA TERRE
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