Ecoles de la Terre un jour - Ecoles de la Terre toujours !

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JOUR DE DISTRIBUTION DES NOUVEAUX UNIFORMES À L'ÉCOLE DE NABAKISHALAY À SONATIKARI SUR L'ÎLE KULTALI - WEST BENGAL - INDIA - MARS 2024

lundi 25 avril 2016

"LA VIE ENTRE SES MAINS" DE CLAPASE AU SALON DU LIVRE DE GENÈVE DU 27 AVRIL AU 1ER MAI – UNE HISTOIRE DANS L’HISTOIRE D’ÉCOLES DE LA TERRE !



Alors que je poursuivrai mon chemin sur les sentiers des écoles indiennes, CLAPASE donnera tout son temps pour présenter son nouveau roman au stand C355 du Salon du Livre à Genève.


Je lui suis profondément reconnaissant d’avoir épousé la cause des Ecoles de la Terre. J’ai eu la chance de pouvoir l’écrire moi-même dans son ouvrage ; un livre qui sent bon la misère de l’Inde, la lutte des enfants pour leur survie, le combat des plus faibles, des mis de côté !


Ce long chemin qu’Ecoles de la Terre parcourt depuis près de 20 ans, CLAPASE l’emprunta à son tour dès que j’eus l’honneur et le bonheur de lui décrire le fil de notre histoire. Nos actions et nos programmes, d’anecdotes rapportées en péripéties racontées, ont cloué CLAPASE à son pupitre.


De cette communion des faits, ce partage de vécus, est né de son cœur et de ses mains, justement," LA VIE ENTRE SES MAINS" ; un livre où les enfants de la misère nourrissent la plume de l’écrivaine qui porte haut son estime manifestée aux plus petits déshérités.


Sunita, le personnage principal de ce livre nous emmène au plus profond de la lutte que nous menons pour celles et ceux qui tout petits déjà, dans leur présent entaché de mille et une misères, cherchent les clés d’un avenir plus prometteur dont le premier faisceau lumineux a pris pour nom "Éducation" !


Affectueusement, 

Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE


dimanche 24 avril 2016

LES ENFANTS DE MATERNELLE DEVENUS ENSEIGNANTS ! DE BELLES HISTOIRES VÉCUES À CAMIJULI, À JOLIBIGHA, À SARASWATI, NOS 3 PRINCIPALES ÉCOLES DU BIHAR !




Sur nos quelques 90 enseignants du Bihar, 10 d’entre eux sont nos anciens élèves ! 6 belles jeunes filles, 4 beaux jeunes hommes prennent aujourd’hui en charge l’enseignement de nos plus jeunes élèves principalement. Vous parlez d’un bail ! Poursuivant aujourd’hui des études supérieures, ils embrassent déjà à eux seuls l’ensemble des principales branches figurant dans les programmes de l’enseignement primaire ; hindi, mathématiques, physique, histoire, géographie !


Je les invitais ce dimanche 24 avril sur le coup des neuf heures, avant les grandes chaleurs qui envahissent le Bihar depuis la mi-avril. Les avoir une fois, tous, ensemble autour d’un verre, partager notre histoire commune, remonter le temps de ces années passées à Camijuli, à Jolibigha, à Saraswati Schools ! J’ai bien dit un bail ! Ce fut tout simplement un de ces moments magiques où le partage devient l’inclination première du groupe, les souvenirs prennent la forme du présent, la connaissance et la pédagogie se réunissent dans un même élan, teinté d’amitié, de confiance et de respect ! Je vous dis ça comme ça, mais juste d’y penser j’en ai déjà la "chair de poule" ; vous imaginez l’émotion ! Mais quelle équipe ! Mais quel bonheur !


Jitendra Kumar, un calé en mathématiques et en physique, était en classe 1 lorsque nous ouvrions Camijuli School en février 2001 ! Il m’apporte sur un plateau d’argent le souvenir d’une journée de gala où des parents par centaines s’étaient déplacés pour fêter l’événement bruyant et coloré qu’il qualifie d’inoubliable. Il poursuivra toutes ses classes dans cette même école pour se retrouver aujourd’hui à la porte de l’université de Magadh, au Bihar. Amitraj Basan était une jeune pousse lorsque nous inaugurions Jolibigha School en avril 2004 ; il se souvient de ce jour de fête, de ce premier bâtiment d’école un peu difforme et rabougri, recevant quelques centaines d’enfants dans le paysage bucolique de Nain Bigha, un village perdu dans la campagne de Shergati. Et puis je m’entretiens avec Priyanka Sharma qui a suivi toutes ses classes à Saraswati School. Elle se souvient de la grande peur de ses parents lorsque l’ONG japonaise décidait de cesser ses activités, par manque de moyens, en  début d’année 2008 ; d’un clin d’œil affectueux elle dit me connaître depuis cette époque-là. En effet, nous décidions avec Ecoles de la Terre de reprendre les rênes de Saraswati en avril de cette même année ; oui je m’en souviens comme si c’était hier !


Sans compter les centres d’apprentissage, nos écoles du Bihar sont au nombre de 7 et accueillent 2'700 élèves pour l’année 2015 - 2016 ; tous les enfants sont de condition pour le moins modeste et ne pourraient sans notre soutien suivre une scolarité convenable.  C’est bien pour cette principale raison que nous nous trouvons dans ces zones défavorisées depuis plus de 15 années. Je vous présenterai plus en détails chacune d’elle lors de prochains messages.


Avec mes pensées les plus chaleureuses. Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE

mardi 19 avril 2016

NOTRE PROGRAMME MICROCRÉDIT ET LE RENOUVELLEMENT DE PRÊTS ACCORDÉS AUX FAMILLES PAUVRES ICI AU BIHAR LE 19 AVRIL 2016





Le présent blog a été rédigé ce jour même, mardi 19 avril 2016, presque en même temps que notre meeting de renouvellement des prêts pour 50 mères de famille pauvres de la région de Gaya dans l’Etat du Bihar. Nous y avons ajouté deux courtes vidéos pour mieux présenter la réalité des choses.


 

Notre programme de microcrédit, dans sa forme actuelle, a démarré au printemps 2010. Grâce au soutien financier, mais encore théorique et logistique de Monsieur William Mellgren et sa Fondation CUF, nous n’avons cessé de croître tout au long de ces 6 années. Sa propre expérience vécue dans plusieurs pays d’Asie a représenté pour nous Ecoles de la Terre une fenêtre ouverte sur le progrès et la réussite. 


 

Si nous ajoutons à cela le pilotage expert et avisé du Dr Pradip Har de la société Creditwatch basée à Calcutta, qui guide et contrôle ici en Inde toutes les opérations du programme, nous comprenons mieux pourquoi nos activités rencontrent une adhésion totale de la part des mères de famille pauvres, bénéficiaires de ce projet unique en son genre.


Sans vouloir entrer dans l’aspect technique d’une opération de crédit, nous dirons que chaque mère qui fait partie d’un groupe solidaire de 5 personnes, peut bénéficier d’un prêt à hauteur de 7'500 roupies indiennes [l'équivalent d’environ 120 francs suisses] renouvelable autant de fois que son activité le nécessite pour le bon déroulement et le développement des affaires ; nous notons au passage que la durée d'un prêt est brève, soit 40 semaines.


Comme le dit William Mellgren, nous pouvons parler d’un effet multiplicateur. Le programme combine deux facteurs dans son développement. D’une part, il contribue à l’accroissement des revenus des familles et ainsi à l’amélioration de leur niveau de vie, jusqu’ici très bas ; si bien que ces familles sont davantage à même de pouvoir envoyer leurs enfants à l’école, en particulier les filles trop souvent retenues à des tâches domestiques.


D’autre part, les produits d’intérêts générés par ces opérations [plus de 15'000 depuis 2010] entrent intégralement dans le  budget des ressources d’Ecoles de la Terre. Si bien qu’aujourd’hui, le 20% des charges de fonctionnement des écoles et des centres sont couvertes par les bénéfices de notre programme de microcrédit. Notre plan de marche prévoit que d’ici 5 ans, nos ressources issues de ces opérations couvriront plus de la moitié de notre budget Education et Santé.


Avec les autres ressources générées ici même en Inde, nous recherchons l’autosuffisance complète en matière de financement de nos coûts opérationnels. Ce 19 avril 2016 était « un jour de reloans » comme on le dit ici. 50 femmes venaient compléter leurs dossiers de crédits et recevoir leur prêt [chacune 7'500 roupies indiennes]. Nous espérons pouvoir relever le montant des prêts, comme nous l’avons fait l’an dernier en passant de 5'000 à 7'500 roupies indiennes ! Aujourd’hui pour l’ensemble de nos branches Ecoles de la Terre en Inde [Bengale, Bihar et Rajasthan] près de 2'500 familles sont en permanence au bénéfice d’un prêt afin de financer leurs petites entreprises.


Merci de votre patience.  Merci de votre soutien. Avec nos sentiments les plus chaleureux !

Martial Salamolard pour ECOLES DE LA TERRE