Chères
Amies, Chers Amis,
Après environ deux mois de séjour en Inde, je me
dois de faire le point sur l’essentiel de nos premières étapes en vous
adressant ces quelques mots qui ont valeur de première rétrospective. Et puis,
où sommes-nous maintenant ? Et que fait au juste l’auteur de ces lignes ?
Arrivés à Delhi en fin de première quinzaine de
février, je me suis tout d’abord rendu avec Marie-Elisabeth Coudray à Calcutta,
puis dans les îles des Sundarbans pour une visite de toutes nos écoles des
îles, à Kultali, à Purba Jata, à Ganga Sagar, à Raidighi.
En début du mois de mars, nous avons retrouvé les
responsables indiens en ville de Calcutta pour notre première rencontre de
l’année 2016. Nous parlions de nos réalisations et planifiions la nouvelle année
scolaire qui débute en ce début avril 2016. Ce fut également l’occasion de
rendre visite au bidonville de Jaldharmath et de rencontrer les enfants de nos
écoles, comme nous le faisons chaque année.
Dans le présent blog [www.ecolesdelaterre.blogspot.com]
mais encore sur nos pages Facebook [à l’adresse « Ecoles de la
Terre » ou à l’adresse « Salamolard Martial] nous vous informons sur
nos différentes étapes autant que faire se peut.
Aussi bien les longs voyages à travers l’Inde que
les communication via « internet », bien trop souvent capricieuses,
nous jouent parfois de mauvais tours, nous empêchant de vous faire suivre nos
messages à temps ; parfois ceux-ci nous accompagnent çà et là à travers le
pays, attendant de pouvoir s’envoler pour vous rejoindre au-delà des mers
d’Asie.
Après un retour à Delhi en début de mars dernier, et
la visite de nos écoles de bidonville à Dilchau Kala et à Jai Vihar, Marie, le
bras droit d’Ecoles de la Terre, m’a quitté pour rejoindre Genève et le bureau
de l’association. Juste après nous
étions le 10 mars et je prenais la route du Rajasthan avec Abhishek Vyas, qui
revenait avec nous du workshop de Calcutta, afin de rejoindre Jaisalmer et le
désert du Thar. Je devais dès lors faire sans Elle, Marie ma fidèle partenaire
d’Ecoles de la Terre et à la fois ma tendre moitié. Ce sont des moments à
passer maintes fois répétés depuis tant d’années qui laissent la porte ouverte
aux retrouvailles ; dieu merci !
Bientôt un mois passé ici dans le désert. Avec
Holi, la fête des couleurs, c’est aussi l’arrivée des grandes chaleurs. Le
baromètre affiche allègrement plus de 40 degrés dans les moments les plus
chauds, soit dans l’après-midi. Dès maintenant les horaires des classes sont
modifiés afin d’éviter l’atmosphère étouffant de ce printemps indien qui a le
poids d’un lourd été d’Europe centrale. Les élèves se lèveront plus tôt afin de
bénéficier de la fraîcheur du matin. En début d’après-midi ils rentreront chez
eux.
Dans mon tout prochain message, je vous présenterai
nos écoles du Rajasthan. Leurs noms chantent les couleurs, les saveurs et les
chaleurs du désert. Elles ont pour dénominations, Satyadev, Sunbeam, Vidya
Sagar, Najufuji, Uttam Aadarsh !
Car pour moi, il est quasiment l’heure de quitter
nos équipes du Rajasthan, les élèves, les enseignants, les amis, afin de
rejoindre Delhi. Et là-bas dans la capitale, j’irai saluer une nouvelle fois les
enfants et profs de notre école Muskan à Dilchau Kalan et de celle de Jai
Vihar, juste avant de me déplacer au Bihar, distant de 1'000 kilomètres de New
Delhi.
En effet, c’est le 10 avril prochain que je me
rendrai dans le district de Gaya au Bihar pour visiter nos écoles et centres
d’apprentissage, ce qui constituera ma dernière grande étape. En plus, je
vivrai en direct la construction de nos stations d’épuration d’eau qui
représentent notre grand projet 2016 pour notre Branche Ecoles de la Terre du
Bihar. Je vais sans doute pouvoir suivre l’intégralité de la construction de
celle de Pacchhati, le village où se trouve notre école Saraswati.
Si les premières grosses chaleurs se sont bien
implantées dans la plus grande partie du subcontinent, les vacances scolaires
ne sont pas encore à l’ordre du jour pour la plupart des Etats de l’Inde. Le 31
mars dernier sonnait la fin de l’année 2015 – 2016, la suivante démarrant juste
après, soit le 1er avril ; ce n’est pas un « poisson »,
même si de plus en plus d’indiens aiment construire leurs canulars du 1er
avril. Ce que nous pourrions appeler ici les grandes vacances, et bien elles
seront pour plus tard, soit en juin et en juillet, les mois des canicules et du
déferlement de la mousson. Les dates sont assez souvent déplacées en fonction
de la performance et des caprices du baromètre.
Mon retour en Suisse depuis Delhi sera précédé en
début mai d’une ultime rencontre avec les responsables des branches indiennes
d’Ecoles de la Terre, histoire de faire le point avant de se séparer pour
quelques mois.
Je vous dis à tout bientôt sur ces colonnes. Je
vous sais gré de votre intérêt porté à nos actions ici en Inde. Pour cela, j’ai
à cœur de répéter sans cesse « merci pour votre soutien » ! Amitiés
sincères à Vous Toutes et Tous !
Martial pour ECOLES DE LA TERRE
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