Michel Baumann, de Versoix, pres de Geneve, est vice-president, pour la Suisse, de la Societe Internationale des Droits de l’Homme – SIDH / IGFM – www.igfm.ch. J’ai eu la chance de le recevoir tout recemment, en compagnie de son epouse, Marie-Claire Baumann, a Bodhgaya.
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Je ne resiste pas a l’immense plaisir que j’ai de vous transferer ci-dessous leurs deux temoignages qu’ils m’ont fait parvenir des leur retour en Suisse. Merci a eux Deux, du fond du Coeur. Martial
DE LA PART DE MICHEL :
Aucun regard absent, de l’écoute, une dynamique qui ferait rêver bien des profs… Des élèves qui savent ce qu’ils font là. Des familles conscientes des enjeux dès lors qu’il faut se séparer de plusieurs petites mains si utiles dans les tâches quotidiennes liées à la survie de la communauté.
Et tout ça en paix, quelle confiance, quel sens du devoir, quelle belle leçon d’humilité.
De vivre, même qu’un instant, en immersion sur ces sites scolaires
n’incite pas à la causette ou à la rédaction d’un long compte rendu.
Simplement s’inscrire dans la durée, remercier l’ensemble de tous ceux qui contribuent à l’avancement du magnifique concept Écoles de la Terre.
Personnellement, me rendre compte encore et encore, qu’au-delà des notions de soutien, d’aide, de bonnes actions… il y a en moi une réalité qui émerge de plus en plus intensément : à chaque regard de ces enfants ainsi que de celui de leurs parents, il y a une proposition d’échange, d’un transfert de savoirs.
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J’ai envie de ces yeux, à chaque instant si vivants, face à la trop fréquente stérilité de ceux que je rencontre lors de mes rapports à la vie de tous les jours en Occident. Alors, au fond de moi, il y a ma voix d’enfant qui dit: merci les copains de BodhGaya !
Tu vois ce que je veux dire ?
Michel
DE LA PART DE MARIE-CLAIRE :
Avec Michel j’ai vécu ces moments de Vie, intenses et vrais. Avec des êtres aux regards purs et pleins d’espérances. Mes certitudes en sont ébranlées. Mais celle qui subsiste implique la continuité solidaire de l’aide qui leurs est apportée : lorsque l’on vit ces rencontres, c’est comme un tatouage, ça ne s’en va plus et la responsabilité qui en découle est de l’ordre de l’engagement profondément humain. Mati, tu as mis en forme là-bas quelque chose de précieux, ce droit à la dignité pour tous et cela je l’ai lu dans ces milliers d’yeux tournés vers nous lors de nos visites à Camijouli, Jolibiga et j’en oublie au moins 3 autres…Tu n’es pas le seul sur ce bateau, je pense aux profs, je pense à Ragesh, à Abishesh, au jardinier… et les autres !
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Namasté. Marie-Claire
" ELLE EST PAS BELLE LA VIE !!! ". MERCI MARIE-CLAIRE, MERCI MICHEL !
Martial pour ECOLES DE LA TERRE
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